HISTOIRE DE LA CSF SOUS L'OCCUPATION, « l'enfance de Thales » La Radiotechnique de Suresnes sous l'Occupation (Création 11 novembre 2012)
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En 1939, la Radiotechnique fait partie du groupe CSF sans en faire partie. Historiquement, Radiotechnique est presque aussi importante que la SFR: c'est dans son usine de Suresnes que CSF décida de construire des tubes, et c'est également là que furent recrutés les premiers normaliens, Rocard et Ponte, qui donneront une réalité aux ambitions scientifiques de la CSF. Mais Radiotechnique est avant tout la filiale qui développe des produits grand-public, et pour cette raison, elle a été cédée au groupe néerlandais Philips. Officiellement, CSF garde 50% des parts et la majorité des administrateurs, mais officieusement, la stratégie est décidée à Eindhoven. telle est la situation en 1939. Avec la guerre, les choses se compliquent un peu.
La Radiotechnique avant 1939 | 1940: guerre et repliement | Représailles allemandes | Retour aux méthodes douces |
Radiotechnique dut-elle résistante | Jeune de dix-sept ans à la Radiotechnique |
En 1939, la Radiotechnique, basée à Suresnes, est presque aussi aussi importante que la SFR en termes de chiffre d'affaires ou d'effectif. La CSF détient 49,9% des son capital, ce qui est beaucoup par rapport à Radio-France, par exemple, mais Radiotechnique est sous le contrôle de la société néerlandaise Philips, alors que Radio-France, détenue à hauteur de seulement 12% par la CSF est entièrement sous son contrôle1.
Fondée en 1919, la société devint dans le groupe CSF la filiale spécialisée dans les tubes électroniques, aussi bien pour l'émission que pour la réception. En 1929, la CSF décida de transférer la fabrication des postes de TSF grand public de la marque Radiola, de la SFR à Radiotechnique. C'est à cette époque que furent construits les premiers récepteurs pouvant être branchés directement sur le secteur. Un conflit juridique éclata entre CSF et Philips à propos d'un problème de brevets. CSF gagna le procès, mais conclut un accord avec la firme d'Eindhoven par lequel CSF se désengageait du secteur grand public sur lequel elle perdait beaucoup d'argent. Philips achetait la moitié des parts de la Radiotechnique, excellente tête de pont en France pour ses produits grand public, et acceptait de cesser de concurrencer la SFR en France, dans le matériel professionnel. Sur le site de Suresnes, entre les rues de Verdun et Gambetta les deux usines, de lampes et de postes, correspondant aux deux métiers de la Radiotechnique, ont été installées sur un vaste espace de part et d'autre de la rue Carnot. Elles communiquaient par un souterrain qui passait sous la rue Carnot2. 93% des tubes électroniques produits par l'usine de lampes étaient dédiés aux postes de TSF grand public, le reste étant dévolu à un usage professionnel pour les administrations, PTT, Armée etc... A la fin de l'année 1937, le niveau des ventes resta bien en-deçà de ce qui avait été espéré, si bien que l'on ferma l'usine pour pouvoir écouler les stocks. Les effectifs qui étaient de 1200 en 1936-1937, tombèrent à 700 au cours des années suivantes3.
Usine de Suresnes, 19294 |
Le normalien Yves Rocard avait été recruté en 1928 par le directeur de la société, Roger Julia, et la première tâche qu'on lui confia fut de produire des triodes pour les nouveaux postes radio branchés sur le secteur électrique. L'embauche de Rocard fut bientôt suivie par celle de Maurice Ponte5 mais l'affectation des deux normaliens à Suresnes ne fut qu'éphémère. L'accord avec Philips impliquait que le pôle scientifique de la CSF quittât Radiotechnique. Les laboratoires de recherches qui avaient été créés à Suresnes se développèrent ensuite à Levallois, dans le cadre de la SFR puis dans celui de la CSF. A l'occasion des accords avec Philips, Roger Julia fut remplacé à la tête de la société par Henri Damelet, un cadre entré dans la société en 1924. L'intégration de la société à la stratégie de Philips n'empêche pas que l'écurie CSF soit particulièrement bien représentée au conseil d'administration par Girardeau, Tabouis et Brenot. Pour des raisons qui ne sont pas très claires, tout était fait pour camoufler le contrôle de Philips sur Radiotechnique: alors que la part de CSF consistait en 70000 actions nominatives, celle de Philips consistait en 70000 actions au porteur qui s'avèreront être détenues par la Midland Bank de Londres. Guy Thurneyssen était représentant de cette banque au conseil d'administration6. Une boutique Radiotechnique était installée au siège même de la CSF, 79 Bd Haussmann.
Après l'entrée en guerre de 1939, la société reçut d'importantes commandes de matériel radio pour le compte de l'Armée française. L'effectif de la société se redressa alors et atteignit 1400 personnes. En ce qui concerne la seule usine des lampes, la part des tubes grand public se réduisit à 44%7. Le 10 juin 1940, l'usine de Suresnes effectua son repliement à Angers. La direction laissa sur place l'un de ses cadres, Persenico. Considérée comme une société dont le capital comportait une importante participation anglaise, la Radiotechnique fut considérée comme un butin de guerre (Beutelager) lors de l'arrivée des Allemands à Paris8. Le 24 Juin, les usines de Suresnes furent réquisitionnées (Sichergestellt) pour les besoins de la Luftwaffe et le 26 juin, Persenico reçut de la part des Allemands la direction totale de l'usine, mais il n'avait aucune compétence technique. Lorsque Leib, représentant de von Henk, alla chercher l'état-major de la SFR à Loublande, près de Cholet9, il y trouva également Damelet à qui il conseilla de regagner Paris avec Rebotier10.
A Paris, Damelet fut présenté à un officier allemand, le commandant von Wrangel, représentant à Paris la construction aéronautique allemande qui le somma de poursuivre, pour le compte de l'armée allemande, les fabrications militaires destinées à l'armée française. Damelet refusa en mettant en avant sa qualité d'officier français. Les Allemands procédèrent alors à l'enlèvement d'une partie du matériel de l'usine des lampes, 40%, selon Damelet. On peut interpréter de plusieurs façons, ce traitement particulièrement sévère, par comparaison avec les autres usines de la CSF. Il peut découler du fait que le capital de la société est plus ou moins anglais. On peut aussi le voir comme un exemple qui doit amener les sociétés de la même branche à faire preuve de compréhension et les dirigeants de la CSF ne se priveront d'ailleurs pas d'invoquer le cas de la Radiotechnique pour démontrer qu'ils avaient agi sous la contrainte. On peut, au contraire, mettre la différence de traitement sur le compte des cafouillages et divergences entre différents services allemands. Peu à peu, la situation rentrera dans l'ordre. Dès le 11 juillet, le Generalzeugluftmeister, autorisera à laisser le personnel pénétrer dans l'usine, à procéder à des rangements et à réparer les appareils. L'autorisation fut également donnée de rouvrir la boutique du boulevard Haussmann et de reprendre la fabrication de tubes pour le réseau téléphonique français et d'entreprendre la fabrication de récepteurs radio très bon marché11.
La fabrication des récepteurs grand publics avait en effet été stoppée en Allemagne au détriment du matériel militaire. Sans avoir même besoin d'importer du matériel français en Allemagne, le présence de milliers de soldats allemands à Paris permettaient à Radiotechnique d'écouler une production civile et aux soldats allemands de rentrer à la maison les bras chargés de cadeaux lors de la prochaine permission. Ce compromis dura jusqu'au 19 février 1941, où l'usine fut mise sous le contrôle de la Rüstungsinspektion. Deux mois plus tard, la société était placée sous le contrôle de Philips Electro Special de Berlin. Il ne s'agissait pas, comme pour la SFR et Telefunken, d'une simple tutelle. La prise de contrôle était faite en vertu de l'ordonnance du 23 septembre 1940 sur les biens ennemis. Les pouvoirs des dirigeants français étaient suspendus en même temps qu'étaient nommés deux administrateurs allemands, Bormann et Merckel. Ces derniers furent remplacés en septembre 1942 par Nolte docteur ingénieur, bientôt épaulé par un adjoint, Neye, qui s'occupera du secteur économique et financier. Le conseil d'administration à dominante CSF fut néanmoins autorisé à se réunir, à titre de pure information, et Damelet conserva ses fonctions de directeur. En plus de Nolte et Neye, Au moins cinq Allemands étaient installés dans l'usine de Suresnes: Blenndorf, Dammron, Osburg, Schmidt-Rex et Dittrich. En fait Nolte ne résidait pas à Paris, puisqu'il supervisait l'ensemble du groupe Philips, comme nous le verrons au chapitre 21.
1941: Agrandissement de l'usine, coté rue de Verdun.12 |
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La part de la production allemande est passée de 3% en 1940 à 80% en 1944. Uniquement destinée au secteur civil au début de l'occupation, la part du militaire augmentera sans cesse, sans jamais dépasser 25% à l'usine des lampes13. Plus durement pillée que n'importe quelle autre filiale de la CSF en juillet 1940, la Radiotechnique s'engagea, avec retard, dans la production de matériel commandé directement par les Allemands. En 1941 et jusqu'en avril 1942, la part des commandes allemandes était de 17%, alors que sur la seule année 1941, elle était déjà de 61% à la SFR. Les effectifs de l'usine culminèrent à 2300 en 1944, mais dès 1942, ils étaient à un niveau supérieur de celui de 1939. Cette croissance des effectifs correspond bien à une certaine augmentation de la production14, mais elle est aussi modulée par la baisse de la productivité que l'on peut évaluer assez simplement en considérant les volumes de « lampes » du même type, produites respectivement pendant les premières semaines de 1944 et en 1946-1947.
Pour effectuer les mêmes tâches d'assemblage des lampes, la production d'une lampe qui demande 45 minutes en 1944 n'en demandera plus que 33 en 1946. Ceci mesure la productivité de la main-d'œuvre proprement dite, mais la baisse générale de productivité est également due à l'environnement. Avant-guerre, la fabrication des pièces constitutives des tubes était limitée aux grilles et à quelques pièces découpées. Pas de cathodes, pas de filaments, pas de métallurgie, très peu de tréfilage, un peu de verrerie. L'isolement a conduit Radiotechnique à développer de nouveaux ateliers qui ont pris une très grande importance dans l'activité générale de l'usine. Sur 1000 ouvriers, qui sont d'ailleurs plus souvent des ouvrières, seulement 620 sont affectés aux mêmes tâches qu'avant-guerre, les 380 autres sont affectés à des tâches nouvelles nécessitées par le manque de ressources externes15.
De janvier 1941 à juin 1944, les commandes allemandes représentent environ la moitié du chiffre d'affaires. Les lampes de TSF représentent 37% des affaires allemandes, et il s'agit pour l'essentiel de lampes grand public commandées par Telefunken et Valvo. Nous avons vu que la rupture des circuits commerciaux d'avant-guerre avait produit une pénurie de matériaux isolants comme le Mica utilisé dans la fabrication des tubes électroniques16. La SFR avait résolu le problème en achetant une société « La Stéatite Industrielle » qui produisait un substitut du Mica. Pour produire quelque quatre millions de lampes de TSF, la Radiotechnique devra approvisionner 8 millions de plaquettes de stéatite. 5,7 millions de ces plaquette seront livrées par l'usine Philips d'Eindhoven. Les tubes commandés par Telefunken et Valvo étaient des tubes Philips différents des modèles fabriqués jusque là si bien que Radiotechnique subordonna l'exécution des commandes à l'aide de la société hollandaise. Nozières, directeur technique des lampes, racontera à la Libération qu'une entente avait été faite avec les ingénieurs de Philips pour que les jeux de pièces arrivent très incomplets de façon à retarder la production17.
Sur l'ensemble de la période
1941-1944, une petite moitié de la production resta destinée au
secteur civil français, mais au long des années, l'essentiel des
commandes finira par émaner du secteur militaire allemand. Il
s'agissait se sous-ensembles ou de postes complets comme le FuG 16
ZY18
embarqués sur les avions de la Luftwaffe.
Des postes furent également commandés dans le cadre du Funkmeß
Programm, c'est-à-dire du
programme radar19.
Inutile de dire que Radiotechnique n'avait, pas plus que la SIF,
d'expérience dans la détection électromagnétique, au contraire de
la SFR qui ne fut jamais sollicitée pour collaborer dans ce domaine.
Radiotechnique dut-elle résistante
Dès son premier contact avec les occupants, en juillet 1940, le patron de Radiotechnique Damelet se démarqua de ses amis de la SFR par une attitude particulièrement anti-allemande. Il s'engagea assez précocement dans la résistance. En septembre 1942, il reçut le numéro de matricule 5819 du réseau F2, un réseau de renseignements fondé par des officiers du renseignement polonais liés aux Britanniques, mais ultérieurement reconnu par la France Combattante. Son activité clandestine le conduit à transmettre avec régularité les plans des principales usines de radio de la région parisienne et la destination de beaucoup de matériel fabriqué en France, les adresses des usines d'aviation ou de tanks vers lesquelles étaient expédiées le matériel radio. Il était aussi le correspondant de la résistance hollandaise et assurait ainsi l'hébergement et le transit de résistants hollandais se rendant en Angleterre ou de savants et techniciens réclamés par Londres. En fait, on ne sait pas trop jusqu'à quel point il poussa son engagement résistant, mais il est certain qu'il s'engagea personnellement dans le camouflage des jeunes réfractaires. A sa demande, plusieurs centaines de réfractaires furent engagés dans l'usine. Lorsqu'une inspection des services de Vichy était prévue, il passait personnellement dans les ateliers et les bureaux pour ordonner à tous les jeunes de sortir et de rentrer chez eux20. En mars 1944, Sauckel demanda à visiter une usine de la région parisienne, ce fut l'usine de Suresnes qui fut choisie. Des bons de sortie furent distribués aux jeunes et Sauckel s'étonna de ne voir dans l'usine que des femmes et des vieillards. « tous les autres sont partis en Allemagne ! », aurait répondu Damelet. Au début de 1944, Damelet fut arrêté et relâché par les Allemands sans que l'on connaisse la cause exacte de cette arrestation.
Les diverses autorités allemandes ont
su s'adapter et traiter avec doigté cette société plus
récalcitrante que les autres. D'abord la manière forte avec
enlèvement de stocks et de machines, ensuite le compromis en
acceptant qu'elle se remette au travail pour produire du matériel
civil, tout aussi utile pour l'Allemagne. Et puis, une normalisation
plus douce, avec nomination des administrateurs et finalement les
commandes militaires qui s'imposent comme elles se dont imposées
dans les sociétés cousines. En définitive, sans augmentation de
capital, la Radiotechnique parvint à autofinancer une augmentation
de ses capacités de production. Comme la SFR, la Radiotechnique n'a
subi aucun bombardement, alors que l'usine voisine de camions Lattil
à Suresnes ou cette d'avions Morane, à Puteaux, ne furent pas
épargnées.
Jeune de dix-sept ans à la Radiotechnique
De la même façon que les autres sociétés, les services de la Radiotechnique s'efforcèrent de se constituer des réserves de matières premières en trichant un peu avec celles que permettent d'obtenir les commandes allemandes. André Godart entre au au magasin général de la Radiotechnique à dix-sept ans. Malgré son CAP de comptable, il ne touche que des indemnités de stagiaire, 400 francs mensuels, mais il est surtout là pour échapper au travail forcé en Allemagne. Avec ses collègues, il circule beaucoup dans l'usine pour récupérer les bons. Il ne rencontre pas beaucoup d'Allemands qui restent le plus souvent dans leur bureau, le chef en uniforme, et deux acolytes en civil. Bribes de son récit:
« Je commence le 26 janvier 1943 à la Radiotechnique. Je suis affecté au magasin général. Il s'agit de passer les entrées et les sorties sur des fiches de stock. [...] Je passe les écritures pendant au moins une quinzaine de jours. Le cadre de travail est triste. Le magasin est au sous-sol et nous vivons à la lumière électrique toute la journée. Un beau matin, Monsieur Burel vient me trouver et me dit que je vais travailler avec lui et avec mon copain Tony. Le bureau est grand et nous y sommes à six. Un groupe de trois dont le chef se nomme Boire et qui s'annonce au téléphone en disant : Boire … comme "boire.. manger.. et dormir" son adjoint Soler et la dactylo, une maman d'une soixantaine d'années [...] Nous sommes à côté du directeur des approvisionnements Monsieur Ligonnet et de sa secrétaire. De l'autre côté du couloir, c'est le bureau occupé par un civil et un officier allemand qui contrôlent toute l'activité de la Radiotechnique produisant des postes de radios pour la marine et l'aviation allemande. »
Un matin, Godard est convoqué avec deux autres collègues par Ligonnet. Ils reçoivent la consigne de trafiquer les bons de sortie et d'augmenter fictivement les quantités utilisées par les chaînes de fabrication pour pouvoir mettre des matières premières de côté. La marchandise est chargée dans une camionnette le soir, après la fermeture de l'usine, et stockée dans une petite maison située dans le haut de Suresnes appartenant à la Radiotechnique21.
Au mois de juin 1944, d'après les souvenirs d'André Godard, le
seul contrôleur allemand restant sur place a bien d'autres soucis
que la production des postes pour la Kriegsmarine. « Nous
ne prenons même plus la précaution de falsifier les bons de chaînes
et raflons avec Antoine le maximum de produits qui le soir venu sont
cachés dans la maison du haut de Suresnes. » Pendant que
les jeunes du magasin mettent de côté tous les stocks qu'ils
peuvent, le bureau d'études situé à côté du bureau des Allemands
prépare déjà les modèles qui vont être produits après la
Libération. Le jeune André vit pleinement les journées de la
Libération, au sein de la Croix-Rouge et aux côtés des FTP de
Suresnes. Il quitte la Radiotechnique fin septembre 44 pour
s’engager dans la 1ère armée.
Notes de bas de page
1 Pour les premières années de la Radiotechnique, voir La Radiotechnique 1919-1969, (Archives municipales de Suresnes), Jean Lavocat, Radio-électricité et Finance, Points sur les i n°15, janvier 1932, p.15 (Archives BPPB, PTC-539-2), Rapport d'audit de la CSF, 1932 (Archives Paribas, PTC-539-2)
2 André Godard, entretien du 01/032011.
3 Rapport Samson, p.164 (AN Z/6NL/18334)
4 Dossier Radiotechnique (Archives municipales de Suresnes)
5 Yves Rocard, Mémoires sans concessions, Grasset, 1989, p.32
6 Mémoire de la Radiotechnique au président du 1er comité de confiscation des profits illicites de la Seine, 28/12/46 (AD75, Perotin/3314/71/1/1 41, 533)
7 Rapport Samson, p.57-63 (AN Z/6NL/18334)
8 Instruction pour atteinte contre la sûreté intérieure de l'Etat contre X (Radiotechnique), 1948 (AN, Z/6NL/18108)
9 Voir chapitre 5 (Nouveaux clients)
10 Rapport de l'expert-comptable Samson, 11 mars 1947, p.9 , Instruction contre X (Radiotechnique), 1947 (AN Z/6NL/18334)
11 Rapport Samson, p.14 (AN Z/6NL/18334). Voir aussi la note sur les activités de la Radiotechnique sous l'occupation , dans le dossier e confiscation des profits illicites, 1947, (AD75, Perotin/3314/71/1/1 41, 533)
12 Dossier Radiotechnique (Archives municipales de Suresnes)
13 Témoignage de M.Nozières, directeur technique de l'usine des Lampes, rapport de l'expert-comptable Samson, p.19, Instruction Radiotechnique, 1947 (AN, Z/6NL/18334)
14 Voir l'annexe 1 (Bilans chiffrés)
15 Note complémentaire à l'appui des explications fournies à M.l'expert, Instruction Radiotechnique, 1947 (AN, Z/6NL/18334)
16 Voir chapitre 6, (la normalisation)
17 Rapport Samson, p.19 (AN, Z/6NL/18334)
18 Fritz Trenkle, Bordfunkgeräte Vom Funkensender zum Bordradar, Bernard&Graefe Verlag, 1986, p.92-93
19 Rapport Samson, pp.69-78 (AN, Z/6NL/18334)
20 André Godard, récit autobiographique à l'usage de ses enfants, rédigé vers 2005.
21 André Godard, récit autobiographique à l'usage de ses enfants, rédigé vers 2005.