HISTOIRE DE LA CSF SOUS L'OCCUPATION, « l'enfance de Thales »

Et les autres ? le cas de Philips aux Pays-Bas


(Création  11 novembre 2012)

 

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L'auteur

Pour mieux comprendre le cas de la CSF, nous portons notre regard sur l'histoire d'autres entreprises sous l'Occupation: Philips, sur cette page, mais aussi, pour rester en France, Peugeot et LMT.  

France et Pays-Bas sous l'Occupation  Stratégie de Philips face à la guerre Nomination des Verwalters Produire pour les civils allemands
Produire pour les militaires allemands Bombardements anglais et bon-sens de Nolte Les Juifs de Philips au camp de Vught


A la fin de l'occupation allemande, à la fois la production industrielle française atteignit son plus bas niveau séculaire et la part de celle-ci destinée à l'Allemagne culmina à presque 50%1. Nous allons quitter le sol français pour nous intéresser à Philips, aux Pays-Bas, dont on ne peut dire qu'elle soit une entreprise absolument équivalente à la SFR ou à la CSF, mais qui relève quand même du même domaine, celui de la construction électrique.

France et Pays-Bas sous l'Occupation

La France avait été vaincue par son ennemi à qui elle avait déclaré la guerre. Les Pays-Bas avaient été agressés par un pays à qui ils n'avaient jamais déclaré la guerre et vis-à-vis duquel ils avaient observé la plus stricte neutralité au cours de la Première Guerre mondiale. Hitler voulait rabaisser durablement la France, mais sa vision de la place des Pays-Bas dans une Europe dominée par l'Allemagne n'était pas très claire. Il plaça à la tête du pays le nazi autrichien Seyss-Inquart avec le titre de Commissaire du Reich, alors que la Reine et les ministres s'étaient embarqués pour Londres, laissant l'administration entre les mains des secrétaires généraux des ministères. Au même titre que les Français, les Néerlandais furent plutôt agréablement surpris par le comportement des troupes d'occupation, les soldats et les officiers ne se conduisaient pas comme des brutes. Les prisonniers de guerre furent vite relâchés, ce fut la principale différence de traitement entre la France et les Pays-Bas, estompée par le fait que dés la première année d'occupation, 140000 Néerlandais allèrent travailler en Allemagne2. Il n'est pas possible de savoir quelles places respectives auraient eu les Pays-Bas et la France dans l'Europe sous domination nazie si celle-ci avait évolué dans une paix relative, car cette situation ne vit jamais le jour, l'Allemagne restera constamment en état de guerre contre l'Angleterre, puis contre l'URSS et les États-Unis et, en gros, les Pays-Bas seront exploités de la même façon que la France, pour soutenir l'effort de guerre Allemand.

Deux éléments caractérisent la situation économique des Pays-Bas après l'invasion allemande de mai 1940. D'un côté, pour pouvoir tenir, au cours d'un conflit qu'ils pensaient devoir durer plus que quelques jours, les Néerlandais avaient accumulé un stock de matières premières très important. D'un autre côté, le pays n'était pas encore remis de la grande dépression, notamment parce que son grand voisin et client traditionnel vivait en quasi-autarcie. Le taux de chômage atteignait 12% lorsque la Wehrmacht submergea l'armée néerlandaise en quelques jours. Goering s'empara des stocks et ouvrit le marché allemand à l'industrie néerlandaise. Le chômage recula du fait du redémarrage de l'industrie et s'effondra avec le départ dans les usines allemands de ce qu'il restait de chômeurs. Comme en France, les commandes allemandes étaient financées avec de l'argent ponctionné sur les finances publiques. Les frais d'occupation auxquels se sont ajoutés à partir de 1942 une participation à la guerre contre l'URSS, étaient, proportionnellement à la population, presque aussi élevés qu'en France, mais les commandes allemandes allèrent bien au-delà des frais d'occupation, et ce surplus était financé par une accumulation forcée de Reichsmarks dans la banque nationale néerlandaise3. Comme en France, la collectivité était taxée, mais les entreprises, en tant que telles n'étaient pas lésées si bien que rien de s'opposait fondamentalement à un partenariat fécond entre les autorités allemandes et les entreprises privées.

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Stratégie de Philips face à la guerre

Philips était un groupe quatre fois plus important que la CSF dans un pays quatre fois plus petit. En fait, à l'instar des Pays-Bas, forcément tournés vers la mer, Philips avait aussi largement débordé les frontières nationales et s'était implanté partout dans le monde développé de l'époque. Pour autant, le groupe restait profondément enraciné à Eindhoven, au sud des Pays-Bas où les frères Gerard et Anton Philips avaient créé en 1891 un atelier de fabrication d'ampoules électriques. A partir de mai 1939, pour se préparer à l'éventualité d'une invasion allemande, le groupe Philips avait pris une série de mesures: transfert du siège à Willemstad, sur l'île de Curaçao, restructuration du groupe avec 2 nouvelles filiales, une filiale britannique basée à Londres et une filiale américaine basée à Hartford, Connecticut. Cette restructuration permettait de prévenir la mise sous séquestre des implantations de Philips dans les zones d'influence britannique ou américaine en tant que biens ennemis. Le gouvernement néerlandais fut sollicité pour faire adopter une loi permettant cet arrangement et qui fut promulguée in extremis, en avril 1940. Il était prévu que le noyau du laboratoire de recherches puisse se replier à Snowdenham Hall, en Angleterre4. A l'annonce de l'invasion, Anton Philips, quelques membres de la famille et de la direction partirent pour New-York, alors que le fils d'Anton, Frederik, plus communément appelé Frits restait aux Pays-Bas et allait donc être appelé à représenter la direction de Philips pendant l'Occupation. Il avait 35 ans et son épouse venait de mettre au monde son sixième enfant.

Après l'invasion par les Allemands de pays neutres comme le Danemark et la Norvège, les 8 et 9 avril 1940, l'hypothèse d'une invasion des Pays-Bas devint de plus en plus probable. On élabora pour les usines d'Eindhoven un plan de repliement analogue à ceux qui concernaient les usines françaises. L'idée était qu'il était possible de résister quelques semaines ou quelques mois dans une zone côtière défendue par les eaux. Comme on sait, les Pays-Bas furent envahis le 10 mai, le même jour où fut déclenchée vers la France l'offensive de Sedan et le 13 mai, les armées allemandes contrôlaient l'ensemble du territoire. L'attaque allemande déclencha le plan de repliement, les usines de Philips furent démontées et chargées dans des camions qui se dirigèrent en colonne vers leur point de repli prévu, du côté de Rotterdam. Après un passage en Ferry, la colonne se trouva bloquée sur les routes et n'arriva jamais à destination. Frits Philips hésita à partir en Angleterre. C'était un homme très croyant qui demanda à Dieu de lui indiquer la décision à prendre. La réponse ne tarda point, il fallait rester en Hollande pour rendre la vie des 19000 employés aussi supportable que possible5.

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Nomination des Verwalters

Pour prendre le contrôle de l'industrie néerlandaise, les Allemands nommèrent des Verwalters (mandataires) auprès des plus grandes sociétés. Il revenait d'ailleurs à ces dernières de les rétribuer. Pour Philips, les mandataires furent deux membres du conseil d'administration de Philips en Allemagne, le Dr O.Bormann et O.J.Merkel. Ces deux hommes, on s'en souvient, assuraient les mêmes fonctions auprès de la Radiotechnique de Suresnes6. Bormann avaient eu des relations amicales avec Anton Philips, le père de Frits. Du coup, ce dernier l'invita à diner à la maison, avec son compère Merckel. Dans ses mémoires, Frits Philips écrira que ce fut une expérience douloureuse qui ne se renouvela point. Les premiers mois de l'Occupation, les intentions des nazis vis-à-vis d'un groupe comme Philips n'étaient pas très claires, tout comme n'étaient pas très claires les visées allemandes sur les Pays-Bas. Les Néerlandais devaient-ils être considérés comme un peuple germain, au même titre que les Danois, et avaient-ils vocation à devenir alliés des Allemands ? Une certaine politique de séduction fut pratiquée tant au niveau politique qu'au niveau d'une entreprise comme Philips. Par-delà ces questions philosophiques, il s'en posait d'autres beaucoup plus prosaïques: Philips devait être placé sous la tutelle d'un ministère de Berlin, mais différents ministères se disputèrent le privilège de chapeauter la compagnie néerlandaise. Goebbels revendiqua ce rôle pour le ministère de la propagande, prétextant que Philips construisait des postes de TSF. Les autres prétendants étaient la Wehrmacht et la Luftwaffe. Finalement ce fut le ministère de l'Air, avec qui Merckel avait d'ailleurs de bonnes relations, qui réussit à gagner Philips dans sa sphère d'influence.

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Produire pour les civils allemands

Malgré les divergences d'intérêts à court terme animant les différents interlocuteurs allemands, il finit par se dégager une stratégie concernant Philips et sa place dans l'économie allemande: Tant qu'à faire, autant utiliser le groupe là où il excellait, c'est-à-dire, fabriquer des produits grand-public et les vendre en grande partie à l'export. Maintenir la spécialisation de Philips dans les produits grand-public permettait de satisfaire les besoins minimum du peuple allemand tout en libérant les capacités de production de l'industrie allemande vers l'armement. Quant au maintien d'un certain volume de production à l'exportation, vers les pays neutres, il permettait de procurer à l'Allemagne ce dont elle avait le plus grand besoin, à savoir des devises étrangères. Il ne fallait pourtant pas léser les producteurs allemands en promouvant la marque Philips sur le marché allemand. La solution de compromis trouvée fut l'établissement du système de Verlagerung (délocalisation), qui consistait à faire produire aux usines Philips du matériel sous les marques des constructeurs allemands Telefunken et Siemens7.

De son côté, le Beirat de Philips, c'est-à-dire une sorte de conseil d'administration qui se rapprochait du Board anglo-saxon, s'efforçait de développer sa propre stratégie en intégrant les intérêts de Philips et une certaine dose de patriotisme qui les poussait à maintenir la plus grande partie de la production pour le marché intérieur. Les Allemands n'étaient d'ailleurs pas opposés par principe à ce que Philips produise des postes de radio et des ampoules électriques pour les foyers néerlandais. Avec la guerre, il fallait renoncer aux exportations vers une grande partie du monde, et l'ouverture du marché allemand palliait opportunément la fermeture des marchés traditionnels. Quant à l'incitation à réserver une bonne partie de la production à l'exportation vers les pays neutres, elle était tout à fait en phase avec les intérêts de Philips. Par contre, le Beirat freina dans la mesure du possible la pratique du Verlagerung, qui obligeait Philips à jouer pour le compte de ses concurrents. Le compromis réalisé dans les premières années d'occupation est résumé dans le tableau ci-dessous, où il apparaît que pour compléter son carnet de commandes, Philips dut aussi accepter des commandes de la Wehrmacht.

Chiffre d'affaires de Philips, en Millions de Florins8


39/40 40/41 41/42 42/43
Pays-Bas 23.4 32.1 27.8 14.2
Export 51.7 26 43.4 24.2
Verlagerung - 3.6 11 12
Wehrmacht - 9.7 27.4 23.7
Total 75.1 71.4 109.6 74.1

1 Florin = 1,327 Reichsmark

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Produire pour les militaires allemands

La production d'équipements d'armement posa à Philips les mêmes problèmes juridiques et patriotiques qu'aux industriels français. Les règles qui s'imposaient aux industriels hollandais n'étaient pas claires. Selon les lois internationales sur les territoires occupés, ils n'avaient pas à produire des armes, des munitions, des bateaux de guerre. Personne n'était capable de dire si le matériel de communication entrait dans cette catégorie. Au début, il n'y avait pas de problème réel, car les Allemands qui croyaient avoir déjà gagné la guerre n'avaient pas un besoin urgent en matériel de guerre et n'avaient donc guère de raisons de soulever des problèmes de conscience chez Philips en leur passant des commandes de matériel de guerre. A part l'usine Philips de Dordrecht, spécialisée dans les armes et les munitions, le reste du groupe était considéré essentiellement comme un fabriquant d'ampoules électriques qu'aucune urgence ne poussait à se reconvertir. Du côté hollandais, les avis étaient partagés sur la conduite à tenir. Certains pensaient que leur pays était occupé militairement de façon temporaire, et que la paix allait suivre l''occupation militaire. D'autres étaient partisans de donner une chance à l'Allemagne et conseillaient à Frits Philips d'aller à Berlin pour y rencontrer des gens biens placés. A l'opposé, d'autres lui conseillaient de ne pas recevoir un seul Allemand dans son bureau9.

L'affectation d'une part importante de la production au marché intérieur ne put se maintenir que jusqu'à la fin de 1941. Au premier trimestre 1942, la part néerlandaise de la production baissa brutalement de 40% et ne cessa de décroitre. Comme en France, les Allemands ne contrôlaient pas seulement l'économie par le montant des commandes qu'ils pouvaient placer auprès des industriels, mais aussi par le système d'approvisionnement en matière premières connu dans toute l'Europe sous le nom de ZAST. Avant d'imposer à Philips la diminution de sa production pour le marché intérieur, ils poussèrent la société d'Eindhoven à s'agrandir et à accroitre les effectifs jusqu'à 30000 personnes. Philips saisit cette opportunité pour réaliser un projet auquel ils pensaient depuis longtemps, la construction d'un immense entrepôt pour laquelle ils obtinrent l'accord des Verwalters et les allocations matières qui en découlaient. En 1941, il pouvait encore être question que Philips investisse dans un projet qui n'avait rien à voir avec l'armement. L'année 1942 marqua la fin du temps du compromis et des intérêts communs, Philips allait devoir participer à l'effort de guerre, mais les Allemands durent passer à un niveau supérieur de coercition pour les en convaincre.

Cette évolution ne concernait évidemment pas que les seules usines du groupe Philips mais les Pays-Bas, dans leur ensemble. Comme en France, les réquisitions forcées de main-d'œuvre provoquèrent des mouvements de dissidence massifs. La protection dont bénéficia Philips, fournisseur de la Wehrmacht n'empêcha point que plus de 3300 de ses employés furent requis pour le travail en Allemagne entre le mois de juin 1942 et le mois de janvier 194410. Comme en France, les requis du travail forcé étaient essentiellement des hommes entre 18 et 22 ans. Le 29 avril 1943, les Allemands annoncèrent que les membres de l'ancienne armée néerlandaise, ceux qui avaient été libérés en 1940, devaient se faire connaître. Cette menace mit le feu aux poudres et de nombreuses grèves éclatèrent dans les mines et la sidérurgie. Les Verwalters et la Rüstung-Inspektion donnèrent l'assurance à Frits Philips que cette mesure ne concernaient pas Philips, mais la grève éclata quand même à l'occasion du 1er mai. En mesure de représailles, les Allemands internèrent Frits Philips et trois autres directeurs. Quatre ouvriers de Philips furent fusillés pour l'exemple dans la cour de l'usine.

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Bombardements anglais et bon-sens de Nolte

Les deux Verwalters Borman et Merckel, issus du groupe Philips et suspects de ce fait d'être peut-être trop accomodants, avaient été remplacés en septembre 1942 par un cadre dirigeant d'AEG, Nolte. Exactement comme à la SFR, Philips fut extrêmement long à produire les nouveaux matériels pour la Wehrmacht et les retards sur les plannings atteignaient un niveau inacceptable. L'objectif d'un chiffre d'affaires mensuel de 4 Millions de florins ne fut approché qu'à la fin de 194311. A la mauvaise volonté, probable mais non quantifiable, des différentes catégories de personnel de Philips, s'étaient ajoutés les dommages des deux bombardements anglais de décembre 1942 et mars 1943, et les ponctions de personnel dans le cadre des actions Sauckel. Un autre homme d'AEG, Herbert Rohrer, a joué un rôle clé dans l'obtention des résultats, globalement bons, si on les considère d'un point de vue allemand. Il reçut du ministère de l'Air les pleins pouvoirs en juin 1943 pour s'immisçer dans les rouages de l'administration de Philips. C'était l'époque où la direction était affaiblie, c'est le moins que l'on puisse dire, par l'internement de Frits Philips. Rohrer réussit à réduire à moins de 10% la part de la production destinée au marché grand public néerlandais. Il réduisit aussi de moitié la part des exportations et du Verlagerung, et enfin, il passa en revue toutes les commandes militaires pour éliminer celles qui correspondait à des équipements trop complexes pour ne conserver que les commandes de tubes électroniques et de composants électriques12. De ce fait, le volume des livraisons à la Wehrmacht augmenta considérablement et finit par représenter 75% de la production de Philips.

Le premier bombardement de décembre 1942 avait causé des dégâts considérables sur la ville d'Eindhoven. Le deuxième bombardement, en mars 1943 fut beaucoup plus précis, 21 bombes sur 23 atteignirent l'usine de tubes qui était ciblée. Les raisons qui ont déclenché le premier bombardement ne sont pas très claires, car à l'époque, Philips était loin de produire massivement pour la Wehrmacht. Peut-être les Anglais avaient-ils été informés des plans très optimistes élaborés à Berlin.

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Les Juifs de Philips au camp de Vught

Lorsque Frits Philips fut libéré, en septembre 1943, il n'était plus question de s'opposer à la fabrication d'armement. Il dépensa beaucoup d'énergie pour adoucir le sort du « kommando Philips » qui travaillait au camp de Vught. un camp de concentration situé non loin d'Eindhoven. Au début de 1943, l'un des Verwalters demanda si Philips ne pourrait pas sous-traiter du travail à Vught. Frits Philips avait d'abord refusé, puis, après discussion avec ses collègues, il accepta à la condition que l'atelier Philips fût encadré par des gens de Philips, nommés par Philips et libres d'aller et venir dans le camp. Il obtint aussi de pouvoir distribuer un repas chaud aux prisonniers qui travaillaient pour Philips. L'atelier Philips de Vught fonctionna de février 1943 à septembre 194413. Il permit de sauver 382 des 465 employés juifs internés dans se camp et qui furent déclarés indispensables pour les commandes militaires. Ceci valu d'ailleurs à Frits Philips d'être distingué par la médaille des Justes de Yad-Vashem.

Les mesures discriminatoires vis-à-vis des employés juifs de Philips avaient été imposées par les Allemands peu de temps après le début de l'occupation, c'est-à-dire dans la période où les occupants essayaient encore de séduire. Les Juifs n'avaient rien à gagner à ce que les Hollandais soient considérés comme des possibles germains, car les peuples supérieurs devaient être épurés avec plus de rigueur qu'un peuple douteux comme le peuple français. Peu à peu les mesures avaient été durcies et finalement les employés juifs avaient été internés au camp de Vught où étaient aussi rassemblés des prisonniers politiques et des droits communs.

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Notes de bas de page

1 Arne Radke-Delacor, La place des commandes allemandes à l'industrie française dans les stratégies de guerre nazies de 1940 à 1944, dans L'Occupation, l'État français et les entreprises, Actes du colloque de Besançon de 1999, direction O.Dard, J.C.Daumas, F.Marcot, ADHE, 2000

2 Loe De Jong, Les Pays-Bas dans la seconde guerre mondiale, dans Revue d'Histoire de la Seconde Guerre mondiale n°50, avril 1963.

3 Hein A.M.Kleemann, l'État et l'économie aux Pays-Bas pendant la Seconde Guerre mondiale, dans L'Occupation, l'État français et les entreprises, Actes du colloque de Besançon de 1999, direction O.Dard, J.C.Daumas, F.Marcot, ADHE, 2000

4 Frederik Philips, 45 years with Philips, an industrialist's life, Blandford Press, 1978, p.63-64

5 Frederik Philips, p.70-72

6 Voir le chapitre 18, les cousines.

7 I.J. Blanken, Geschiedenis van Philips Electronics N.V., Deel IV (1935-1950), 1997, p.205 . Voir aussi F.Philips, p. 87

8 I.J. Blanken, Geschiedenis van Philips Electronics N.V., Deel IV (1935-1950), 1997, p.206

9 Frederik Philips, p.74

10 Blanken, p.266

11 Blanken, p.238

12Blanken, p. 234-236

13 Frits Philips, p.102


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