HISTOIRE DE LA CSF SOUS L'OCCUPATION, « l'enfance de Thales »

Communistes dans le Choletais


(Création  11 novembre 2012)

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L'auteur

Le chapitre 13 du livre est consacré à l'usine SFR de Cholet. Il apparait que l'usine connut pendant la guerre une expansion remarquable et que mis-à-part le rationnement et les menaces de départ en Allemagne à partir d'octobre 1942, le conflit mondial avait relativement peu d'impact sur la vie quotidienne de cette usine qui travaillait essentiellement pour équiper les diverses armées allemandes. Le 19 janvier 1943 fut pourtant une journée qui marqua la vie de l'usine: Les services de la police anticommuniste arrêtait à l'infirmerie de l'usine les membres d'un embryon de cellule du Front national, le mouvement de masse du Parti communiste. Parmi eux Henri Cousseau. Des communistes à Cholet ? on ne peut pourtant pas dire qu'ils étaient légion.

 Faiblesse du parti communiste à Cholet. L'affaire Défontaine  Henri Cousseau Le Front national à Cholet
Le 19 janvier 1943 à l'infirmerie Section spéciale, condamnation, déportation



Faiblesse du parti communiste à Cholet.

Le moins que l'on puisse dire est que le communiste a quelque mal à évoluer à Cholet comme un poisson dans l'eau. Aux élections législatives de 1936, les forces du Front populaire, victorieuses sur l'ensemble du pays, n'avaient obtenu que 12% dans le Choletais, mais dans ces 12%, le parti communiste représente moins de 2%1. Dans leur tentative de définir un modèle social choletais, Marais et Bergère évoque le « pays des usines à la campagne » et mettent en avant un capitalisme né du négoce, entreprenant et parfois innovateur, imprégné d'un paternalisme inspiré des idées sociales de l'Église, mais hostile à tout syndicalisme. Le taux de fréquentation de l'église et de l'école privée catholique y est tout à fait remarquable. Il en découle sur le plan politique un « conservatisme serein » allant de pair avec un sentiment communautaire transmis sans faille de la paroisse à la commune. et une allergie profonde pour toute contestation sociale2.

Cette situation d'ensemble met dans l'embarras le commissaire de police de Cholet, Jouannet, lorsque pour son rapport hebdomadaire, il doit renseigner la rubrique obligatoire sur les agissements communistes. « Dans la semaine écoulée, il ne s'est rien passé d'anormal au sujet des agissements communistes », telle est la formule que le commissaire recopie semaine après semaine, au risque de faire apparaître de piètres résultats chiffrés aux yeux de ses supérieurs3.

L'affaire Défontaine

En septembre 1941, le commissaire a enfin une occasion de ne plus laisser cette rubrique désespérément vide:

« Ayant appris que samedi soir, 6 septembre courant, vers 20H20, Un employé des chemins de fer chantait à tue-tête l'Internationale dans le corps de garde de la gare... je me suis livré à une enquête de laquelle il résulte, en effet que le nommé Défontaine (Gustave), homme d'équipe, était en état d'ivresse et qu'il a chanté l'hymne Internationale, en montrant le poing. Il a aussi répété "A bas la calotte !"  ». Le commissaire qui n'est pas un mauvais bougre produit aussi les éléments qui tendent à minimiser les faits: Défontaine, muté à Cholet pour raisons disciplinaires a dû s'affilier au syndicat chrétien contre son gré, sur l'insistance de sa femme, et toujours contre sa volonté, sa femme a mis ses enfants à l'école libre. Il ne semble pas qu'il ait jamais appartenu au parti communiste, « je ne l'ai pas vu avant-guerre dans des réunions extrémistes », note le commissaire, mais « il s'adonne à la boisson à tel point qu'on peut dire qu'il est alcoolique, et quand il boit, il devient exubérant et chante l'Internationale, ses voisins sont fatigués de l'entendre. »4

Nous sommes en septembre 1941, la chasse aux communistes qui n'avait jamais cessé depuis la dissolution du Parti par Daladier en septembre 1939 est repartie sur de nouvelles bases après l'attaque de l'Union Soviétique déclenchée par la Wehrmacht le 22 juin 1941. Le 30 juin, le Feldkommandant de Tours envoie une circulaire aux préfets de sa région pour leur demander un rapport hebdomadaire sur les activités communistes et sur la suite qui leur a été donnée. Après l'attentat du métro Barbès perpétré le 21 août 1941 contre un aspirant de la Kriegsmarine, les communistes sont soupçonnés, à juste titre d'ailleurs, d'en avoir été les auteurs et Hitler demande l'exécution d'otages. Pour prouver sa bonne volonté, le gouvernement de Vichy met en place des tribunaux d'exception, les "Sections spéciales" chargées de réprimer de façon expéditive les activités communistes et anarchistes.

Le commissaire communique son rapport au sous-préfet le 15 septembre en signalant que le sieur Defontaine avait été transféré au Parquet pour « propagande communiste et chants séditieux ». Défontaine avait été inculpé le 8 septembre d'infraction selon le décret-loi du 26 septembre 1939 portant sur la dissolution d'organisations communistes et d'ivresse publique et manifeste (loi du 1er octobre 1917). Le lendemain 16 septembre, le sous-préfet envoie une note au préfet pour signaler que rien n'est à signaler dans les zones rurales mais que dans la ville de Cholet, il a été procédé à l'interpellation de Défontaine. Le 2 octobre 1941, la section spéciale d'Angers condamne Défontaine à un an d'emprisonnement et cent francs d'amende pour activité communiste, laissant sans ressource son épouse Germaine et ses cinq enfants. Un sixième enfant naitra après l'arrestation. Le chef de gare qui avait dénoncé son mari l'avait privée de sa carte de circulation SNCF, et elle avait dû se rendre à ses frais au procès d'Angers. A l'issue de sa peine, le cheminot Défontaine ne fut pas libéré, mais interné au camp de Rouillé dans la Vienne. Le 13 janvier 1942, il fut déporté en Allemagne au camp de Sachshausen dont il revient tuberculeux. Pour survivre, Germaine Défontaine a pu trouver un emploi à la SFR, ce qui ne suffit pas à faire vivre toute la famille. Heureusement, il y a aussi une sorte de soupe populaire organisée par un architecte de la ville, un boulanger charitable qui triche un peu sur les rations et l'ainée de onze ans qui quitte l'école pour s'occuper des plus jeunes5.

Dans cette affaire Défontaine qui ne concerne la SFR qu'en dernier ressort, on voit un commissaire qui n'a pas vraiment l'intention de nuire à l'intéressé, mais qui, dés lors que le chef de gare a fait appel à ses services, ne va pas jusqu'à pas enterrer l'affaire purement et simplement. Ce même commissaire ne sera pas concerné par l'affaire Cousseau, car Henri Cousseau, employé par le SFR, est un vrai communiste, pris en chasse par le SRMAN (Service de répression des menées antinationales) qui a pris la succession du SPAC (Service de police anticommuniste).

Henri Cousseau

Henri Cousseau, né en 1906 à Fontenay-le-Comte, en Vendée, s'était engagé dans la tendance pro-communiste de la CGT, et en 1934, on le trouve ouvrier métallurgiste d'entretien aux établissements Brémond, à Cholet, représentant syndical CGT, lors des signatures des premières conventions collectives de juin 1936. En 1938, il est embauché dans l'aéronautique, à la SNCAO, près de Nantes où il se fait élire délégué du personnel. Après la déclaration de guerre, il reste d'abord à l'usine parmi les affectés spéciaux, puis, radié des affectations spéciales en novembre 1939, probablement en raison de son appartenance syndicale ou politique. Cousseau écrira qu'il a adhéré au parti communiste après sa dissolution, en septembre 1939 et que son appartenance au parti était inconnue des services de police. Évacué sanitaire à Lourdes après l'offensive allemande de mai 1940, il est démobilisé après l'armistice et retrouve, en août 1940, son emploi à la SNCAO dont l'usine est en partie occupée par les Allemands. Cousseau reprend contact avec les camarades du Parti avec qui il mène des activités de propagande. La SNCAO procède à une série de vagues de licenciements dont la troisième, en avril 1941, conduit Cousseau à se présenter aux établissements Batignolles-Châtillon à Nantes. Toujours militant communiste, Cousseau est arrêté en septembre 1941 et envoyé en détention au fameux camp de Châteaubriand où seront sélectionnés quelques semaines plus tard 27 otages, fusillés à la suite de l'attentat de Nantes. Cousseau n'est pas parmi les otages. Il est même libéré en janvier 1942, car aucune charge sérieuse n'est finalement retenue contre lui. Pour décider de la remise en liberté d'un interné politique, il est d'usage que la police fasse une enquête auprès des précédents employeurs de l'intéressé. Le directeur des établissements Brémond, un cousin de sa femme, donna aux enquêteurs des renseignements à la fois élogieux et rassurants 6.

A Cholet où il doit se rendre dans la semaine qui suit sa libération, pour régler des affaires de famille consécutives à la mort de son beau-père, Cousseau rencontre un certain Maillard, ingénieur qu'il avait connu à la SNCAO et qui est maintenant le responsable du service contrôle de la SFR. Selon Cousseau, Maillard venait de passer deux semaines dans les geôles de la Gestapo. Il embauche donc dans son service son ancien codétenu Cousseau qui s'installe à Cholet avec sa femme et sa fille. Il a alors 36 ans. Maillard recommande aussi pour le montage mécanique un certain Le Clerc (ou Leclerc) que Cousseau a connu à Châteaubriant.

Le Front national à Cholet

Cousseau retrouve le contact avec le Parti qui le charge de développer à Cholet des organisations para-communistes, Front National et Union des Femmes Françaises, un groupe d'une vingtaine de personnes dont l'activité consiste à diffuser des tracts, c'est-à-dire à les attacher par petits paquets aux branches des arbres des boulevards ou à l'entrée des chemins de ferme. Le groupe organise aussi des collectes de fonds pour payer les permanents du département. En fait, d'une façon générale, la paye des quelques centaines de permanents du Parti n'est assurée qu'en faible partie par les cotisations et les collectes de fonds7, mais ses ressources humaines ne sont pas investies prioritairement dans le Maine-et-Loire où les cadres de niveau intermédiaire, comme Cousseau, doivent avoir leurs propres ressources pour vivre. Autre action de propagande dont se souvient Cousseau: le 11 novembre 1942, une gerbe est déposée au monument aux morts, portant l'inscription de l'Union des Femmes Françaises. Cousseau était également mandaté par son supérieur, Frédéric, de prendre contact avec le père Douillard, curé de la paroisse du sacré-cœur. Il n'eut pas le temps de mener à bien ce projet d'union nationale, tout à fait dans la ligne du Front National 8.

Quelle est l'activité de ce groupe à l'intérieur de la SFR ? Il semble bien qu'elle soit très faible, Cousseau, en tout cas n'en fait pas état9. « Nous sommes entrés dans les syndicats pétainistes afin d'y faire pénétrer l'esprit revendicatif », écrit-il.

A la fin de 1942, les milieux communistes du Maine-et-Loire sont infiltrés, ce qui permet à la police française d'opérer quelques coups de filet dont un, le 19 janvier 1943, au sein même de la SFR. Pour mener à bien l'arrestation, les inspecteurs de police demandent à la direction de convoquer à l'infirmerie Henri Cousseau10. Après la Libération, cette arrestation à l'infirmerie de l'usine sera l'objet d'un contentieux durable entre Cousseau devenu leader de la CGT et la direction de la SFR. Y-a-t-il eu complicité de la direction dans l'arrestation des communistes de la SFR ? Cousseau n'a d'ailleurs jamais accusé celle-ci de l'avoir dénoncé à la police. En l'absence de communistes, la direction du personnel de la SFR de Cholet n'avait pas de tradition de lutte anticommuniste. Ce sont bien les policiers qui se sont invités à l'usine pour rafler tous les suspects de l'usine dans le même coup de filet. On a vu des patrons comme Damelet à la Radiotechnique, faire le tour des ateliers pour prévenir les réfractaires au SOE d'une descente de police imminente. L'adjoint de Cauchy qui a envoyé Cousseau à l'infirmerie aurait pu lui donner une chance, le prévenir discrètement du piège qui était tendu. Manque de présence d'esprit ? Solidarité naturelle avec la police ? Complaisance zélée pour aider des policiers français à faire leur travail c'est-à-dire à pourchasser des « antinationaux » ? de fait, Cousseau et ses camarades n'auront bénéficié d'aucune protection.

Le 19 janvier 1943 à l'infirmerie de la SFR

Le 19 janvier 1943, Henri Cousseau n'est en effet pas le seul membre du personnel à être convoqué à l'infirmerie. Les circonstances de l'arrestation des camarades de Cousseau ne sont pas très claires. Dans ses mémoires, Cousseau rapporte qu'à l'infirmerie, il a été mis en présence de Le Clerc, sans qu'aucun autre nom ne soit cité. Scarlett Martin qui a recueilli directement le témoignage de Cousseau, écrit que Bouthegourd, Fonteneau11 et Roussière ont été convoqués en même temps que Rousseau le 19 janvier en début d'après-midi mais que Le Clerc était absent de l'usine ce jour-là12. D'après le témoignage de son épouse, Le Clerc aurait repris son travail sans être inquiété, mais aurait été dénoncé par un collègue de travail jaloux13.

Quelque soient les circonstances exactes de l'arrestation, dix communistes (ou considérés comme tels) de Cholet dont six employés de la SFR dont deux femmes se retrouvent sous les verrous14. Cousseau écrira qu'il a été conduit à la gendarmerie de Cholet, puis à la prison, où, au cours de quinze interrogatoires, il fut battu comme il l'avait été à l'infirmerie de la SFR pour le forcer à reconnaître des personnes sur des photos. Après 46 jours passés dans l'isolement d'une cellule de la prison de Cholet, il est transféré à Angers où il retrouve ses camarades Paul Bouthegourd, employé à la SFR et François Fonteneau, monteur en chaises à Cholet.

Section spéciale, condamnation, déportation

Le 18 mars 1943, les dix de Cholet comparaissent devant la Section Spéciale de la cour d'Appel de Cholet. Cousseau se défend comme un diable. Il écope de la plus lourde peine, cinq ans et 1200 francs d'amende. Ses camarades prennent entre un an et quatre ans de prison15. En mai, les quatre hommes de la SFR sont transférés à Clairvaux où sont concentrés d'autres militants communistes, puis à Chalons-sur-Marne et enfin à Compiègne où les prisonniers sont pris en charge par les Allemands qui les dirigeront sur Buchenwald.

Marie Bouchet, elle aussi, fait front devant la Section Spéciale. Elle n'a pas formellement adhéré au parti communiste, mais elle en est proche depuis sa participation à la fin des années 1930 au soutien aux républicains espagnols et elle ne renie pas le Parti : « Si c'est être communiste qu'aider son prochain, alors, je suis communiste »16.

Marthe Cousseau, femme d'Henri, doit alors subvenir à ses besoins et à ceux se sa fille. Si la direction de la SFR ne semble guère avoir de sympathies pour les communistes, elle semble reconnaître ses devoirs vis-à-vis de la famille de son ancien employé: Marthe est embauchée au montage électrique où elle côtoie la mère de l'un des policiers qui a arrêté son mari17.

Roger Le Clerc, déporté, ne reviendra pas du camp de Sandbostel, en Basse-Saxe tout comme François Fonteneau qui ne reviendra pas de Buchenwald. Marie Bouchet sera déportée à Ravensbrück, puis à Bergen-Belsen. Henri Cousseau reviendra de Buchenwald avec deux doigts en main et une rancœur tenace contre ceux de la direction de la SFR qui l'avaient convoqué à l'infirmerie. « Il aurait été facile, au lieu de nous convoquer à l'infirmerie, de nous dire de filer par l'arrière de l'usine d'où on pouvait facilement gagner la campagne, et de prétendre que nous étions introuvables. »18

Marthe Dugas rentrera à Cholet le 1er mai 1945, le même jour que Cousseau. Marie Bouchet survivra également, mais en très mauvais état. Georges Roussière est comptabilisé parmi ceux qui sont rentrés de Buchenwald. Paul Bouthegourd, qui avait écoppé de 18 mois de prison à Angers n'est pas comptabilisé dans les déportés décédés ou rescapés19.

Le 19 janvier 1943, Yves Arzel, donné comme membre du Front National par Scarlett Martin, aurait été prévenu de la présence de la police dans l'usine au moment de la pause du déjeuner échappe à la rafle, quitte Cholet et rejoindra finalement un maquis des FTP dans la région d'Angoulême20.

Notes de bas de page

1 Christine Lévisse-Touzé, Le Front Populaire en Maine-et-Loire avant, pendant, après 1934-1938, Annales de Bretagne, 1978, Volume 85, p.104-105.

2 Jean-Luc Marais, Marc Bergère, Histoire de l'Anjou, Le Maine-et-loire aux XIXeme et XXeme siècles, Tome 4, Picard, 2009, p.319-320

3 Rapports hebdomadaires du commissaire de police de Cholet, AD 49, 95W78

4 Rapports du commissaire de police de Cholet, 9 septembre 1941, AD 49, 95W44

5 Scarlett Martin, 1939-1945, Le Choletais, une région dans la guerre, Éditions AFMD 49, 2010, p.140

6 Henri Cousseau, de Cholet à Buchenwald, AFMD 49, 2006, pp.8, 19-20, 37-42, 62

7 Les autres ressources sont tirées des réserves accumulées avant-guerre par les affaires réalisées avec la guerre d'Espagne et à la fin de la guerre, par les divers coups de main organisés par les FTP. Voir à ce sujet Emmanuel de Chambost, La Direction du PCF pendant la clandestinité (1941-1944), L'Harmattan, 1997, pp.25-28 et 201-203 ou Philippe Robrieux, Histoire Intérieure du Parti Communiste, Tome 1, Fayard, p. 541-542

8 On connaît le parcours de Cousseau essentiellement par ce qu'il en a écrit dans les années 1980 dans ses mémoires publiées en 2006 qui sont très fantaisistes lorsqu'il parle d'évènements qu'il n'a pas connu personnellement, mais qui semblent beaucoup plus fiables lorsqu'il s'agit de son histoire personnelle.

9 Cousseau, p.62-65, Gaël Boudaud, cégétiste qui a connu Cousseau et d'autres employés de la SFR ne fit pas état non plus d'actions revendicatives ou résistante de la part d'un groupe communiste ou cégétiste (Avec le vent de l'histoire, vers le IIeme siècle, mémoire de la CGT Thomson-CSF de Cholet, p.59-65)

10 Henri Cousseau, p.67, Scarlett Martin, p.102-103

11 François Fonteneau, monteur en chaises, ne semble pas faire partie des effectifs de la SFR si l'on en croit le rapport du préfet (AD49, 18W31)

12 Scarlett Martin, 1939-1945, Le Choletais, une région dans la guerre, Éditions AFMD 49, 2010, p.102-104

13 Scarlett Martin, 2010, p.116-117

14 Le démantèlement de la cellule communiste est signalée dans le rapport du préfet régional d'Angers à Monsieur le Kommandeur, chef du service des SS, 5 février 1943, et le jugement en cour d'appel par le rapport du 5 avril. En plus de Henri Cousseau, les autres employés de la SFR sont Georges Roussières (29 ans), Roger Leclerc (33 ans), Paul Bouthegourd (39 ans), Marthe Dugas (44 ans), Marie Bouchet (41 ans). (AD49, 18W31)

15 AD49, 18W31

16 Scarlett Martin, 2010, p.103

17 Scarlett Martin, 2010, p.140

18 Scarlett Martin, 2010, p.102

19 Scarlett Martin, Le Choletais des années noires, 1940-1945, AFMD (49), 2008, p.125-128

20 Scarlett Martin, 2010, p.116-117