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HISTOIRE DE LA CSF SOUS L'OCCUPATION

Bonus


(Création 10 juillet 2014, mise à jour janvier 2015)

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Goniomètre SFR germanisé (décembre 1940)



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Au mois de novembre 2012, j'ai publié

LA RADIOÉLECTRICITÉ EN FRANCE SOUS L'OCCUPATION
La Compagnie de télégraphie sans fil, enfance du groupe Thales

L'Harmattan, ISBN: 9782336001968

En même temps, je mettais en ligne sur ce site un certain nombre d'annexes qui n'avaient pas pu trouver leurs places dans le livre. Tout ceci est expliqué sur la page d'accueil de la CSF sous l'Occupation

Après la publication du bouquin, je suis en mesure de présenter sur cette des compléments d'informations souvent fournis par des lecteurs qui ont pris contact avec moi.  

2015: Le bonus



Le STO à Zehlendorf
( 2014 )
Radioélectricité en région parisienne d'après les archives américaines (sept 1944)
( 2014 )
Radioélectricité en région lyonnaise d'après les archives américaines (oct 1944)
( 2014 )
Maurice Pallas
( 2015 )
Liens


Un témoignage sur les travailleurs de la SFR requis du travail obligatoire à Zehlendorf  (10 juillet 2014)

Dans le chapitre 14 du livre, je raconte comment plusieurs centaines de travailleurs de la SFR ont été amenés à aller travailler en Allemagne dans le cadre de la relève obligatoire ou du STO. La plupart d'entre eux étaient affectés aux usines Telefunken de Zehlendorf. Le problème du dénombrement précis de ces requis du travail obligatoire est traité sur cette page de mon site. Un Choletais, Lucien Delettre m'a communiqué un certin nombre de documents qu'il tenait de son père Jacques qui avait vécu l'expérience de Zehlendorf depuis la fin de l'année 1942 jusqu'à l'arrivée des soviétiques à Berlin en mai 1945.
Jacques Delettre tenait un journal de toutes les alertes où les travailleurs de l'usine devaient se regrouper dans des abris anti-aériens. On peut télécharger cette chronique des alertes, de 1943 à 1945 (pdf) .  Les bombardements qui firent le plus de ravages furent ceux du 17 janvier 1943 (3 morts à l'usine), du 1er mars (23 morts). Le 23 août 1943, la barraque du camp est atteinte, mais pas de morts. 60 alertes en 1943, 127 en 1944, 122 en 1945). Ces dommages subis valent à Jacques Delettre un beau "certificat de dommages" produit en français par la bureaucratie allemande.
Certificat dommages

Lucien Delettre m'a également communiqué cette lettre écrite en décembre 1943 par la direction de l'usine de Cholet aux requis de Zehlendorf, lettre qui n'apporte pas d'éléments vraiment nouveaux par rapport à ce j'écrivais dans le chapitre 14, mais qui apparemment que Cauchy avait en décembre 1943 de bons espoirs de rapatrier les déportés du travail, ce qui montre quand même qu'il avait ou croyait avoir une large délégation pour ce genre de négociations. On imagine qu'il a tenté de dire à ses interlocuteurs de Telefunken que les retards de production étaient en grande partie dûs à l'absence des requis, et il a bien du se trouver un responsable de Telefunken pour lui répondre que cela pouvait se plaider auprès de Berlin.   Télécharger la lettre au format pdf

J'ai écrit dans le livre que je regrettais fort que la mémoire ouvrière n'ait guère laissé de traces de cet épisode de Zehlendorf. C'est donc avec un grand intérêt que j'ai accueilli les souvenirs que le fils avait gardé du père. Je les livre tels quels

" Mon père ne racontait que peu cette époque et d’ailleurs nous ne lui demandions pas vraiment. Il livrait volontiers ses souvenirs mais c’était au hasard d’occasion lui rappelant des faits.

Les STO avaient un régime de semi liberté mais étaient contraint de ne pas s’évader. Mon père étant le plus gradé était responsable d’un groupe et risquait des représailles si une personne s’évadait. (Hors permissionnaires qui n revenaient pas. D’ailleurs les permissions ont fini par être supprimées) ...

Les prisonniers recevaient des colis et du courrier mais il y avait des interruptions ce qui inquiétait les parents ( dixit ma grand-mère) .

Mon père avait demandé une paire de chaussure mais elles avaient été interceptées en route. Il a donc demandé à ce qu’il lui soit envoyé une chaussure dans un colis et l’autre dans un autre colis espacé dans le temps.

Les ouvriers français étaient requis pour effectuer des missions avec les pompiers ou force passive Allemande (Début pompier : 21 Juin 1944 ) . A cet effet les autorités leurs avaient donné les casques qu’ils avaient sous la main et portant les insignes de régiments Allemand. Les requis avait soigneusement supprimé les écussons pour ne pas être confondu avec les soldats Allemands.

Il avait aussi effectué des missions mandaté par Telefunken pour aller chercher du fil de bobinage radio en Pologne. Il ne m’a pas dit si ces missions étaient ponctuelles ou régulière mais les STO suppléaient au manque de personnel Allemand.

Temoignage rapportés par mon père

Les abris :

"  Dans les abris les poutres béton fléchissaient et reprenaient leur forme avec les explosions des bombes."

Bombardements :

" Lors d’un bombardement la porte de l’abri a été projeté par une explosion au travers de la pièce ou les gens étaient assis en rang. Les personnes étaient tellement terrorisées qu’il n’y eu pas un cri hommes et femmes confondus.

Le plus redoutable pour eux était les bombes soufflantes car elles provoquaient des dépressions d’air qui coupaient la respiration."

La vie au camp :

" Les baraques étaient fouillées et une fois (heureusement en hiver) ils ont échappé au pire en jetant au feu les postes à galène.

A l’occasion de la perte du cuirassé Bismark mon père avait appris la marche de la marine qu’il se faisait un plaisir de la siffler dans l’usine. (document conservé musique et paroles)

La nourriture n’était pas extra et se composait principalement de rutabaga, il en allait de même pour la population allemande qui était à peine mieux loti. ( Le rutabaga fut strictement interdit à la maison et je ne sais même pas ce qu’est un rutabaga même après tout ce temps).

Etant privé de tabac mon père avait repéré dans la rue un Allemand fumant un gros cigare. Mon père le suivit espérant qu’il jette son mégot et qu’il pourrait le récupérer. Mais au dernier moment l’allemand éteignit son mégot, le mis dans une petite boite et mit le tout dans sa poche."

Dons des Russes :

"Je ne sais pas pourquoi les Russes avaient donné un cheval ? peut être pour le manger

Pour les vélos les Russes arrivés les premiers ne savaient pas faire de vélo.

Ils essayaient de sauter sur les vélos comme pour sauter sur un cheval et donc retombaient de l’autre coté le bicyclette avec plus ou moins de dommages.

Mon père au contraire de mes grands parents n’a jamais parlé des « boches » mais des Allemands. Il les considérait pour leur majorité comme des victimes du système."

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La radioélectricité en région parisienne en septembre 1944 d'après les archives américaines (10 juillet 2014)

En 1944, lorsque la victoire contre l'Allemagne nazie apparaît comme probable, puis prochaine, les différent alliés occidentaux mettent sur pied des opérations visant à faire le point sur les avancées scientifiques et techniques des Allemands. En fait, à la fin de la guerre, il s'agira purement et simplement de rafler les scientifiques allemands dans un contexte de rivalité Est-Ouest, mais aussi de concurrence entre occidentaux. En 1944, lorsque l'Allemagne nazie n'est pas encore vaincue, mais qu'une partie des territoires qu'elle occupait sont déjà libérés, il s'agit de savoir le plus précisément possible si les Allemands peuvent sortir des armes secrètes de leurs manches.

Les Américains montent ainsi l'opération ALSOS, sous la conduite du physicien Samuel Goudsmit, et, soit dit en passant, le petit français Rocard fera le même travail qu'eux dans les territoires occupés par la jeune armée française. ALSOS cible très spécifiquement la recherche nucléaire dont l'équivalent aux États-Unis est le projet Manhattan. Juste après la libération de Paris, Goudsmit et son équipe se rendent au Collège de France et interrogent Frédéric Joliot. Mais au même moment, sous le nom de Combined Intelligence Objectives Sub-committees, (CIOS), des équipes americano-britanniques, dépendant du Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force couvrent toutes sortes de domaines. Dans les années qui suivront la guerre, ils établiront des centaines de rapports dont l'intérêt est immense pour ceux qui s'intéressent à l'histoire des techniques..

Sous la direction du Major Crane, une équipe de 18 spécialistes des radars et des missiles guidés enquêteront dans la région parisienne entre le 30 août et le 6 septembre. Leur but n'est pas de savoir si les entreprises françaises ont collaboré, mais ils opèrent dans le contexte de l'épuration - dans les entreprises, des comités d'épuration sont mis en place - si bien que les Français vont souvent se montrer prudents et s'abstenir de bavardages inutiles lorsqu'ils n'ont pas besoin de rechercher des protections parmi ces visiteurs de passage. L'équipe du CIOS a établi son camp de base chez LMT, filiale du groupe américain ITT (voir la page sur LMT et celle sur ITT ). Le colonel Behn, théoriquement en poste dans l'armée américaine, mais patron d'ITT a aussi établi ses pénates dans sa filiale française, si bien qu'il se dégage des réunions avec les ingénieurs de LMT une atmosphère tout à fait familiale. A la SFR où des négociations délicates sont engagées avec le comité d'épuration, mais où Girardeau a déjà un contact avec les Américains pour rétablir une liaison hertzienne entre les deux continents, les enquêteurs du CIOS sont admis à pénétrer à peine plus loin que la loge du concierge. Il convient donc de lire avec toutes les précautions d'usage ce document de 56 pages dont le grand intérêt est de donner un aperçu quasi exhaustif de l'industrie radio-électrique en septembre 1944.


CIOS-1-1

Ce document de 56 pages peut être téléchargé depuis le site d'Arthur Bauer Foundation for German communication and related technologies  D'une qualité typographique assez médiocre, il a été transcrit et remastérisé par Helwig Schmied et  Jacques Fessac, ce dernier m'avait beaucoup aidé dans les années 2010-2012

Feyssac et Schmied m'ont autorisé à mettre en ligne le produit de leur travail. Il faut cliquer ici: CIOS-1-1-Feyssac-et-Schmied.

Référence aux archives nationales américaines:
http://research.archives.gov/description/575344
Radar and controlled missiles, 
identifier 575344



Le rapport du Major Crane contient d'abord une présentation synthétique de l'industrie française de radioélectricité que les Alliés ont obtenu de l'ingénieur du génie maritime Eugène Giboin, responsable du programme radar de la marine depuis 1938, resté en poste, au ministère de la Production Industrielle sous Vichy, et toujours en poste à la Libération. De cette présentation de 12 pages de Giboin, j'ai tiré un tableau ci-dessous où j'ai  condensé quelques informations, Les chiffres sont bien entendu approximatifs, mais jamais complètement erronés.

L'enquête proprement dite de l'équipe Crane, renseigne souvent plus sur l'état d'esprit des Alliés que sur la technologie française ou allemande. Les enquêteurs sont déçus que les Allemands n'aient pas jugé opportun d'associer les Français à leurs recherches. Les ingénieurs français ne connaissent que leurs propres recherches qui sont restées d'un bon niveau, mais n'ont eu de rapports avec leurs homologues allemands que pour la production, alors même que les différentes sociétés françaises travaillaient massivement pour l'armement allemand. La situation de la recherche que j'avais décrite pour la SFR peut, en première approximation,  être étendue à toute l'industrie radioélectrique française. 

Les enquêteurs alliés notent qu'il est de notoriété publique chez les ingénieurs français, que les Alliés maitrisent de façon opérationnelle le radar centimétrique, mais ils ne savent pas que le magnetron utilisé pour les radars centimétriques britanniques ou américains doivent beaucoup aux développement de la SFR. Ils ne connaissent pas Maurice Ponte qu'ils appellent "Poute". A la SFR, après une rencontre préliminaire le 30 août, la commission qui visite l'usine de Levallois et ses laboratoires s'est adjointe la participation de Samuel Goudsmit en personne. C'est d'ailleurs la seule fois où l'on voit le célèbre physicien épauler l'équipe du major Crane dans ses aventures parisiennes. Il est vrai que dans l'autre camp, la SFR a mobilisé ses deux normaliens, "Poute" et Grivet, qui ne montrent aucun empressement à parler des recherches de la SFR effectuées indépendament des commandes allemandes.  "Nous n'insistons pas", ditle rapport. C'est par Berline, qui a quitté la SFR pour le Laboratoire Radio-Electrique (Mario Nikis) que les enquêteurs apprennent l'existence d'un magnetron  à anodes fendues délivrant une puissance de 3 kW. Concernant la SFR, le rapport conclut:

"This company was very obviously in very close collaboration with Telefunken. It is strongly suspected that they knew a great deal about German developments but they revealed almost nothing. The company should be thoroughly investigated by some Intelligence Agency." (Cette société était de toute évidence en collaboration très étroite avec Telefunken. On les souçone très fortement de connaitre beaucoup de choses sur les développements allemands, mais ils n'en n'ont rien révêlé. Cette société devra être très sérieusement examinée par un service de renseignement). Le rapporteur n'est pas loin de la vérité lorsqu'il écrit : " Almost certainly if this company were willing to reveal their own researches or tubes we would learn of some German research work which they had picked up from Telefunken engineers"  (Si seulement cette société voulait bien nous dévoiler ses propres recherches sur les tubes, nous apprendrions des choses sur les techniques allemandes enseignées par les ingénieurs de Telefunken) . Bien vu ! le lecteur de la Radioélectricité sous l'Occupation sait (p. 72 et 103) que le Dr Heinze a passé la dernière année de l'occupation à Levallois pour transférer la technologie des tubes à tungstène Thorié. Mais Ponte et Grivet n'ont aucunement l'intention de révéler au concurrent LMT ce qui est devenu un secrat de fabrication SFR.

Sociétés françaises dans le domaine de la radioélectricité en septembre 1944
Intitulé
Adresse (s)

effectifs

Activité
Personnel de direction Chiffre d'affaire(MF)
Atelier de Montage électrique (AME) 54 rue du Théâtre, Paris XVeme 20 receivers and radio goniometers YAKOWLEFF & MALLET 2
BRONZAVIA SA 207 Bd de Saint Denis, Courbevoie (Seine)
Recherche : 9 rue Fontaine a ASNIERES (Seine)
2000 radio and optical aspects of aviation, accessories, carburetors and propulsion motors Direction: Tournier
Technicien : Merle
200
CIRMA 9 rue Fontaine a ASNIERES (Seine) 10 small portable transmitter-receivers operating in the meter range
1

Compagnie pour la Fabrication des Compteurs et Matériels d’usine a Gaz (CdC). 12 place des Etats Unis, Montrouge 200 separate department manufactures CRT, iconoscopes, television units and measuring instrument (calibrated signal generators etc.).
agreement with SFR for television.
Dir. Chomon
Techn. Barthelemy, David, Zaigline, Mandel.
?
La Construction Radioelectrique. 2 Chemin des Vignes, Pantin (Seine) 50 low power transmitter-receiver assemblies operating on meter and decimeter wavelengths, power supply and audio frequency eguipment Dir. Gantet 5
Compagnie Générale de TSF (CSF) 79 Bd Hausman, PARIS (IXème) 150 Research Loratories
No manufacturing.


Lles Laboratoires Radioélectriques.

22 rue de l'Oasis, Puteaux, (Seine)
+ Clermont-Ferrand

350

fixed station transmitters for airfields of power between 500 watts and 10 kW for short and medium wavelengths. quartz crystal department, measuring instruments department, electronic tube department Direction:  Nikis, Duchange
Techniciens: M.Bouche
Berline

50

Le Matériel Téléphonique (L.M.T.) 46 quai de Boulogne, Boulogne-Billancourt (Seine).
Laboratory: 46 Av. de Breteuil, PARIS (VIIème) and Lyon
4000 radio equipment of all kinds, radio tubes and various other types of tubes, telephone equipment, electric cable, refrigerators, fire fighting equipment. Dir. Roussel
Techn.  Rabuteau, Saphores,  Clavier,  Tournier
300
Société Industrielle Procédés LOTH (SIPL) 11, rue Edouard Nortier, Neuilly s/Seine (Seine)
Usine : Planquivon, ATHIS de l'Orne (Orne)
500 Airborne radio equipment (sous licence SARAM)
Accords technique avec Philips
Dir. Harel 50
METOX 24 rue Reaumur, PARIS (11eme). Boutique:
104 bis rue Pelleport, Paris (20ème)
40 commercial receivers, special equipment. Dir. Chauchat
Techn.Corriez
5
Société RADIO-AIR. 134 Bd. Hausmann, Paris.
Usines:
72, rue Chauveau, NEUILLY s/Seine (Seine), BRIONNE (Eure)
150 Airborne equipment, radio-navigation, recording equipment Dir. Bonnafous 10
Société LA RADIO-INDUSTRIE (RI) 25 rue du De Finlay, Paris (XVème)
En partie illisible

SOCIETE LA RADIO TECHNIQUE 21 Rue Carnot, Puteaux 800 amateur equipment and receivers
En partie illisible
Dir. Rialan, Vidrequin
Techn.: Delbord, Gamet, Gloez
100
Société Francaise Radio Electrique (S.F.R.) Boulevard Hausman, PARIS (VIIIeme).
Usines: Levallois, Cholet, Lyon
3000 all kinds of professional equipment
En partie illisible
Dir.: Brenot
Techn.: Bethenod, Grivet, Gutton, Warnecke, Willem
300
Société Française de Telecommunication (S.F.T.) Pau 60 Quartz and applications. Surtout Recherche, mais un peu de production Dir. Bonorat
Techn. : Beredsky

Société Industrielle Radio-Electrique (S.I.R.) 31 rue Censier, Paris (Vème)
Usine : Brioude (Haute Loire).
400 Airborne telephone equipment

Société Independant de T.S.F. (S.I.F.) 168 route de Montrouge MALAKOFF (Seine) 700 All kinds of electronic equipment, transmitting and associated types of tubes Dir. Belmère
Techn.: Colas, Gaux
600
Compagnie Française Thompson Houston (T.H.) 173 Bd. Hausmann, PARIS (VIIIème)
Usines à Asnières et rue de Nanteuil.
500 radio business, electrical and mechanical manufacturing. Accords avec G.E. Dir. Boreau
Techn. : Delvaux, Podliasky Matricon Sollima
100


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La radioélectricité en région lyonnaise, octobre 1944 (10 juillet 2014)

Ma curiosité éveillée par la lecture du rapport CIOS-1-1, je me suis procuré auprès des archives américaines le rapport équivalent pour la région lyonnaise. Cette fois ci, les anglo-saxonx avaient pris la précaution d'incorporer Giboin à leur équipe, ce qui n'est pas suffisant pour délier les langues chez la SFR, mais on lira dans ce rapport beaucoup plus d'informations sur les systèmes de guidage de missiles - Voir notamment le projet de caméra de télévision embarquée dans l'enquête après de Radio-industrie, p.22 .


CIOS-X1-7.jpg

Ce document de 31 pages a été commandé aux archives nationales américaines avec les références suivantes:
http://research.archives.gov/description/574391
identifier: 574391

RG 331, Entry UD 13-D, Box 91
File "German Research and Development in the Radio Field Lyon Area"
Stack Location 290/7/8/2

Vous pouvez télécharger le pdf image

A ce jour (10-07-2014), je n'ai pas encorerédigé une fiche d'analyse du document


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Maurice Pallas (6 janvier 2015)
J'ai regretté dans mon livre de n'avoir pu accéder que très imparfaitement à la mémoire ouvrière alors que les ouvriers constituaient la majorité des employés de la CSF. C'est un grand avantage de ce site internet de pouvoir prendre contact avec certains descendants des acteurs de l'époque et de faire bénéficier le public de bribes de mémoire oiuvrière auxquelles je n'avais pas pu accéder lors de la publication fin 2012. J'ai ainsi été contacté par le petit-fils de Maurice Pallas qui a bien voulu me confier les souvenirs qu'il avait de son gran-père. Je les ai consignés, avec son autorisation sur la page Maurice Pallas.

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