L'Affaire Paxton (2007) | L'auteur, contact |
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La suite ( décembre 2014) De l'affaire Paxton à l'affaire Zemmour en passant par le livre d'Alain Michel
Présence militaire allemande en France de 1941 à 1944 ?
(Contribution de Loïc Bonal sur les histoforums, 15 janvier 2006 + rajouts EdC, 2010 + Les Landesschützen, Loïc Bonal 29 août 2011)
1) Point de départ : mai 1941. 2) Premier point intermédiaire : Nov 1941. |
Bonsoir,
Afin de résumer un peu les débats sur la question, que la multiplication de
contributeurs a eu tendance à brouiller, et afin d'offrir une synthèse plus
claire du sujet, voici ce qu'on peut dire de la présence militaire allemande en
France entre mai 1941 et juin 1944.
Ces deux dates s'expliquent par le fait que la première coïncide avec la fin
des préparatifs de l'opération "Barbarossa" et la mise en place d'un
contingent destiné à être stable, la seconde avec le débarquement allié en
Normandie.
Ne sont mentionnées que les divisions de campagne et de réserve, les seules
unités qui ont des historiques suffisamment précis et documentés pour que
l'on connaisse leur présence mois par mois.
J'ai apporté des corrections au travail de départ.
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Sont
présentes en France occupée 30 divisions, certaines en réserve générale de
l'Oberkommando des Heeres, d'autres sous le commandement direct de la
Heeresgruppe D (qui est chargée du contrôle des unités en occupation en
France) et des trois armées qui la composent (1. Armee sur le littoral
atlantique et pour contrôler la Demarkationslinie, 7. Armee en Bretagne et en
Normandie, 15. Armee dans le nord et en Belgique) :
- réserve générale de l'OKH : cinq divisions (Polizei Division, 15., 52., 86.
et 95. Infanterie Divisionen).
- occupation : 24 divisions (81., 83., 88., 205., 208., 211., 212., 215., 216.,
223., 225., 227., 302., 305., 320., 321., 323., 327., 332., 333., 335., 336.,
337. et 340. Infanterie Divisionen).
- point particulier : la 319. Infanterie Division est stationnée dans les îles
anglo-normandes (Kanalinseln). Depuis novembre 1940, sont présentes dans les
"Reichsländer" français (Alsace-Moselle) les Divisionen Nr. 148 et
158 (Metz et en Alsace), ainsi que la Division Nr. 182 à Nancy. Divisions
d'instruction, elles n'ont qu'une faible valeur militaire, et sont considérées
comme en Allemagne, pas en France. La 339. Infanterie Division est en France
jusqu'en mai 1941, et part dans le mois pour le Front de l'Est, aussi ai-je décidé
de ne pas la prendre en compte, mais je la mentionne quand même.
- en Belgique : 304. et 306. Infanterie Divisionenc(ces deux divisions ne sont
pas prises en compte), la 336. Infanterie Division quitte la Belgique au mois de
mai 1941 pour le secteur du Havre, peut-être des éléments des 216. et 323.
- en Hollande : 82. Infanterie Division.
Si on exclut les divisions de réserve générale qui ont vocation à court
terme à rejoindre le Front de l'Est et qui appartiennent à des vagues
d'infanterie diverses et variées (1., 2. et 5. Wellen), les autres divisions
appartiennent aux 3. (205., 208., 211., 212., 215., 216., 223., 225. et 227.),
6. (81., 83. et 88.), 13. (302., 305., 319., 320., 321., 323. et 327.) et 14.
(332., 333., 335., 336., 337. et 340.) Wellen.
Elles ont une structure globalement identique aux divisions des premières
vagues (infanterie organisée sur un schéma ternaire, un régiment d'artillerie
à trois ou quatre groupes), mais sans doute allégée dans les unités élémentaires
ce qui leur donne un effectif compris vers 15 ou 16.000 personnels (effectifs théoriques
d'une division d'infanterie de la 1. Welle mobilisée en septembre 1939 : 17.734
hommes).
En ne comptant que ces divisions, évaluées pour simplifier le calcul à 15.500
personnels, on a donc, en mai 1941 : 465.000 soldats, dont près de 80.000 sont
destinés à court terme au Front de l'Est.
Ce chiffre ne comprend, je le répète, que les effectifs des divisions de
campagne présentes en France.
-----------------
Cette date a été retenue parce qu'elle constitue une période charnière : à
l'est, l'insuccès devant Moscou, suivi du début des contre-offensives soviétiques
qui vont se dérouler tout au long de l'hiver 1941-1942, vont drainer de
nombreuses forces allemandes afin de stabiliser le front à partir du début du
mois de décembre 1941. Les divisions en occupation en France vont être mises
à contribution, aussi est-il utile d'en donner le panorama, sachant que, déjà,
au cours de l'été et de l'automne 1941, la France avait vu un turnover limité
de ces unités.
Sont présentes en France 28 divisions :
81., 83., 88., 205., 208., 211., 216., 225., 246., 302., 305., 319., 320., 321.,
323., 327., 332., 333., 335., 336., 337., 340., 708., 709., 711., 712., 715. et
716. Infanterie Divisionen.
En effet, auront rejoint sept divisions entre juin et novembre 1941 :
- en juin 1941 : 708., 709., 711., 712., 715. et 716. Infanterie Divisionen.
- en août 1941 : 246. Infanterie Division.
Seront parties entre juin et novembre 1941 neuf divisions :
- en juin-juillet 1941 : Polizei Division, 15., 52., 86. et 95. Infanterie
Divisionen.
- en octobre 1941 : 212. et 227. Infanterie Division.
- en novembre 1941 : 215. et 223. Infanterie Divisionen.
Les divisions qui ont rejoint l'est sont les meilleures de celles présentes en
mai 1941, ne restent que les divisions des 3., 6., 13., 14. et 15. Wellen.
Cette dernière comprend des divisions très allégées (six présentes en
France), à structure binaire, qui comprennent donc à la louche seulement 10 à
12.000 personnels.
On a donc 22 divisions à 15.000 personnels environ, et six à 11.000 (chiffre
moyen). Soit près de 400.000 soldats.
(suite plus tard avec mai 1942, novembre 1942, juin 1943 et mai 1944).
Loïc Bonal
Addendum au message ci-dessus :
la 22. Panzer Division est créée en France en octobre 1941. Les 5., 8. et 28.
Infanterie Divisionen sont envoyées en France pour conversion sur structure
binaire (Leichten Divisionen) en octobre-novembre 1941. Il convient donc de
rajouter environ 50.000 hommes au total donné dans le message ci-dessus.
Mai 1942 est un mois
significatif dans la présence militaire allemande à l'ouest, donc en France :
de nombreuses unités ont été envoyées à l'est à partir du début décembre
1941 et jusqu'en avril 1942, remplacées par des divisions envoyées à l'ouest
pour "refitting". D'autre part, les Allemands parfont leurs préparatifs
en vue de l'offensive d'été qu'ils lanceront en juin 1942, et préparent donc
l'envoi d'autres divisions en renfort.
On est donc à la confluence de trois mouvements : le départ des divisions de
renfort pour la crise d'hiver ; l'arrivée des divisions affaiblies pour
renforcement dans la "Doulce France" ; le départ des divisions de
renfort pour l'offensive d'été.
Sont présentes en France en mai 1942 18 divisions, dont deux blindées et deux
d'infanterie de retour du Front de l'Est dans le courant du mois de mai
(affaiblies), plus cinq divisions dont une blindée en instance de départ pour
l'est (elles partiront au cours du mois) :
- en occupation à moyen terme : 302., 319., 320., 321., 327., 332., 333., 335.,
337., 708., 709., 711., 712. et 715. Infanterie Divisionen.
- de retour du Front de l'Est dans le courant du mois : 6. et 10. Panzer
Divisionen, 15. et 106. Infanterie Divisionen.
- en instance de départ : 24. Panzer Division, 305., 323., 336. et 340.
Infanterie Divisionen.
- point particulier : la 716. Infanterie Division est envoyée en Belgique entre
février et mai 1942. Elle revient en France (secteur de Caen) dans le mois, ce
qui fait une division supplémentaire.
Dans la période s'étendant entre novembre 1941 et mai 1942, on note les
mouvements suivants :
- créées :
--- en mars 1942 : 23. Panzer Division.
- arrivées :
--- en février 1942 : 71. Infanterie Division (en provenance de Belgique où
elle était stationnée depuis novembre 1941 en provenance du Front de l'Est).
--- en mars 1942 : 24. Panzer Division.
- départs :
--- en décembre 1941 : 81. et 83. Infanterie Divisionen.
--- en janvier 1942 : 88., 211., 216., 225. et 246. Infanterie
Divisionen, 5. Leichte Division.
--- en février 1942 : 205., 208. et 716. Infanterie Divisionen, 8. et
28. Leichten Divisionen.
--- en mars 1942 : 22. Panzer Division.
--- en avril 1942 : 23. Panzer Division, 71. Infanterie Division.
Soit une croissance de trois divisions, dont deux blindées, pour un départ de
onze divisions d'infanterie, trois divisions légères et deux divisions blindées.
On a donc bien là un creux dans les effectifs allemands déployés en
occupation en France.
En mai 1942, peuvent être effectivement comptées comme en occupation 19
divisions, dont deux blindées et deux d'infanterie à effectifs incomplets.
A celles-ci, il convient de rajouter les cinq divisions, dont une blindée, qui
sont sur le départ, mais je ne pense pas qu'ils conviennent de les intégrer au
total.
En comptant 1) les divisions d'infanterie des 13. et 14. Wellen (série des
300-330) à 15.000 personnels, les divisions de la 15. Welle (série des 700) à
11.000 personnels et les divisions de retour d'URSS à 12.000 personnels, on a
donc : 249.000 personnels., plus ceux appartenant aux unités en transit.
Je
vais voir ce que je peux trouver demain sur les troupes dédiées aux tâches
d'occupation en France, mais le sujet est hélas moins documenté que les
divisions de campagne.
Pour l'instant, j'ai ça :
la 325. Sicherungs Division est créée le 31 août 1942 par le Militärbefehlshaber
Frankreich, sous l'autorité du commandant militaire du Grand Paris.
A un moment ou un autre de son existence, elle comprend les Sicherungs
Regimenter 1, 5, 6 et 190.
Par ailleurs, je trouve la présence des unités suivantes dans le secteur de
Bordeaux :
- I. et IV./Sicherungs Regiment 194.
- II., III.
et IV./Sicherungs Regiment 197.
- IV./Sicherungs Regiment 199.
- Landesschützen Bataillone 210, 402, 428, 454, 605, 685, 690, 722, 907,
Landesschützen Bataillon zur besonderen Verwendungs 527.
- Sicherungs Bataillon 197.
Je trouve trace également du III./Sicherung Regiment 199 du côté de Troyes,
formé à partir du Landesschützen Bataillon 654 le 10 février 1943.
Et aussi du Sicherungs Regiment 191, formé le 1er février 1943 dans le
nord-ouest de la France à partir des Landesschützen Bataillone 378, 392, 577
et 906, plus deux compagnies du Landesschützen Bataillon 654 (4. et 13.).
On aurait, sous réserve, une grosse réorganisation des troupes d'occupation en
France en février 1943, avec la redésignation des Landesschützen Bataillone
en Sicherungs Regimenter. A creuser, mais ça ne simplifiera pas les
recherches...
Amicalement,
Loïc Bonal
Voici
la liste des divisions allemandes en France en mai 1944 :
- Divisions blindées : sept
. 2. Panzer Division (depuis janvier 1944) : secteur d'Amiens.
. 9. Panzer Division (depuis mars 1944).
. 21. Panzer Division (depuis avril-mai 1944, retour de Hongrie, opération
"Margarethe") : secteur de Caen.
. 116. Panzer Division (depuis mars 1944) : secteur de Rouen.
. 130. Panzer Lehr Division (depuis mai 1944, retour de Hongrie, opération
"Margarethe") : secteur de Paris.
. 2. SS-Panzer Division "Das Reich" (depuis février 1944) : secteur
de Toulouse.
. 12. SS-Panzer Division "Hitlerjugend" (depuis avril 1944) : secteur
d'Evreux.
- Divisions motorisées : une
. 17. SS-Panzergrenadier Division "Götz von Berlichingen" (depuis
octobre 1943) : secteur de Tours.
- Divisions d'infanterie : 28
. 47. Infanterie Division (depuis février 1944) : secteur de Calais.
. 49. Infanterie Division (depuis février 1944) : secteur de Boulogne.
. 77. Infanterie Division (depuis février 1944) : secteur d'Avranches (?).
. 84. Infanterie Division (depuis février 1944 - ou mai ?) : côtes de la
Manche (Pas-de-Calais, sous la 15. Armee).
. 85. Infanterie Division (depuis février 1944) : côtes de la Manche
(Pas-de-Calais, sous la 15. Armee).
. 91. (Luftlande) Infanterie Division (depuis février 1944) : Cotentin.
. 242. Infanterie Division (depuis octobre 1943) : secteur de Toulon.
. 243. Infanterie Division (depuis octobre 1943) : secteur de Valognes.
. 244. Infanterie Division (depuis janvier 1944) : secteur de Marseille.
. 245. Infanterie Division (depuis octobre 1943) : secteur de Dieppe.
. 271. Infanterie Division (depuis février 1944) : secteur de Montpellier.
. 272. Infanterie Division (depuis février 1944) : à la frontière
franco-espagnole.
. 275. Infanterie Division (depuis janvier 1944) : en Bretagne (sans plus de
précisions).
. 276. Infanterie Division (depuis janvier 1944) : dans le sud-ouest de la
France (sans plus de précisions).
. 277. Infanterie Division (depuis février 1944) : secteur de Narbonne.
. 319. Infanterie Division (depuis mai 1941) : Iles Anglo-Normandes.
. 326. Infanterie Division (depuis décembre 1942) : nord de la France (sous la
15. Armee, donc Pas-de-Calais a priori).
. 338. Infanterie Division (depuis février 1943) : delta du Rhône.
. 343. Infanterie Division (depuis novembre 1942) : Bretagne (sans plus de
précisions).
. 344. Infanterie Division (depuis octobre 1942) : côtes de la Manche
(Pas-de-Calais, sous la 15. Armee).
. 346. Infanterie Division (depuis octobre 1942) : nord de la France (sous la
15. Armee, sans plus de précisions).
. 348. Infanterie Division (depuis octobre 1942) : secteur Dieppe/Calais.
. 352. Infanterie Division (depuis novembre 1943) : secteur de Saint-Laurent.
. 353. Infanterie Division (depuis novembre 1943) : Bretagne (sans plus de
précisions).
. 708. Infanterie Division (depuis février 1944) : secteur de Royan.
. 709. Infanterie Division (depuis juin 1941) : secteur de Cherbourg.
. 711. Infanterie Division (depuis juin 1941) : secteur de Deauville.
. 716. Infanterie Division (depuis juin 1941) : secteur de Caen.
- Divisions de réserve : six
. 158. Reserve Division (depuis octobre 1942) : sans précisions.
. 159. Reserve Division (depuis novembre 1942) : sans précisions.
. 165. Reserve Division (possiblement depuis février 1944) : sans précisions.
. 182. Reserve Division (depuis juin 1942) : sans précisions.
. 189. Reserve Division (depuis mai 1943) : sans précisions.
. 191. Reserve Division (depuis septembre 1942) : sans précisions.
- Divisions de sécurité : une
. 325. Sicherungs Division (depuis février 1943, peut-être août 1942 ?) :
secteur de Paris.
- Divisions de base de volontaires : une
. Freiwilligen Stamm Division (depuis janvier 1944) : pas de précisions.
J'arrive à 44 divisions, dont aucune n'est spécifiquement d'occupation, si ce
n'est la Freiw. St. Div. Il m'en manque peut-être quelques unes, mais guère
plus de cinq ou six. Ce qui ne change pas grand chose à l'affaire.
Par ailleurs, la 11. Panzer Division arrivera en juin pour
"refitting", de même que certaines divisions d'intervention
positionnées en Belgique (comme la 1. SS-Panzer Division "Leibstandarte
Adolf Hitler") ou du Front de l'Est (comme les 9. et 10. SS-Panzer
Divisionen "Hohenstauffen" et "Frunsdberg").
J'ai également trouvé trace d'une division d'emploi spécial, la
Division zBV 136, mais sans que je ne préjuge de ses effectifs, connaissant
l'organisation de ces unités...
Loic Bonal
Number of German divisions by front in World War II http://www.axishistory.com/index.php?id=7288
En mars-avril 2010, cette page a fait l'objet de commentaires sur le forum "Le Monde en Guerre": C'est ici .
Un certain Tom (qui semble être Alain Cerri) a notamment fait le commentaire suivant, concernant la 157eme division :
Horreur et damnation ! Il me semble bien que Loïc Bonal, cité sur edechambost.ifrance.com/Paxton pour ce qui concerne les forces allemandes en France en mai 1944, oublie de mentionner "ma" division de prédilection : la 157. Reserve-Division de la Wehrmacht, une grande unité d'instruction et d'occupation qui, issue de l'armée de remplacement en 1942, a été versée dans l'armée de campagne fin juillet 1944 et qui, selon le docteur Peter Lieb (Department of War Studies, The Royal Military Academy Sandhurst - RMAS, UK), "a été la seule à être employée contre la Résistance pendant presque une année". Pour la 157e, voir http://alain.cerri.free.fr/index9.html
Les Landesschützen, par Loïc Bonal, août 2011
En juillet 2011, j'ai été contacté par Loïc Bonal qui m'a signalé qu'il avait complété sa recherche en établissant une liste des unités de Landesschützen présentes dur le sol français.
Ces données ont déjà été publiées sur le forum de passion-histoireJusqu'à présent, j'ai identifié les unités suivantes (sauf
mention contraire, ils sont présents à compter de juillet ou d'août
1940 jusqu'à au moins juin 1944) :
Landesschützen Bataillon 279
(II./Sicherungs Regiment 194).
Landesschützen Bataillon 329
(II./Sicherungs Regiment 196).
Landesschützen Bataillon 338 (à
partir d'octobre 1942 ; IV./Sicherungs Regiment 198).
Landesschützen
Bataillon 339 (I./Sicherungs Regiment 199).
Landesschützen
Bataillon 340 (II./Sicherungs Regiment 95).
Landesschützen
Bataillon 341 (d'août 1940 à février 1943, dissolution au profit
du Sicherungs Regiment 190).
Landesschützen Bataillon 378
(II./Sicherungs Regiment 191).
Landesschützen Bataillon 385 (à
partir de mars 1941 ? ; I./Sicherungs Regiment 200).
Landesschützen
Bataillon 388 (III./Sicherungs Regiment 197).
Landesschützen
Bataillon 392 (III./Sicherungs Regiment 191).
Landesschützen
Bataillon 402 (à partir de janvier 1944).
Landesschützen
Bataillon 418 (IV./Sicherungs Regiment 95).
Landesschützen
Bataillon 421 (IV./Sicherungs Regiment 192).
Landesschützen
Bataillon 425 (I./Sicherungs Regiment 190).
Landesschützen
Bataillon 428 (à partir de septembre 1942 ; I./Sicherungs Regiment
194).
Landesschützen Bataillon 451 (III./Sicherungs Regiment
193).
Landesschützen Bataillon 453 (III./Sicherungs Regiment
56).
Landesschützen Bataillon 454 (à partir de janvier 1941 ;
I./Sicherungs Regiment 197).
Landesschützen Bataillon 455
(I./Wach Regiment "Paris-Ost", ultérieurement
I./Sicherungs Regiment 1).
Landesschützen Bataillon 457
(III./Sicherungs Regiment 192).
Landesschützen Bataillon 458
(II./Wach Regiment "Paris-Ost", ultérieurement
II./Sicherungs Regiment 1).
Landesschützen Bataillon 459
(IV./Sicherungs Regiment 56).
Landesschützen Bataillon 467
(IV./Sicherungs Regiment 193).
Landesschützen Bataillon 505 (à
partir d'octobre 1942 ; IV./Sicherungs Regiment 66).
Landesschützen
Bataillon 527 (d'août 1940 à octobre 1943, départ pour
l'Italie).
Landesschützen Bataillon 540 (II./Sicherungs
200).
Landesschützen Bataillon 541 (II./Sicherungs Regiment
190).
Landesschützen Bataillon 577 (IV./Sicherungs Regiment
191).
Landesschützen Bataillon 579 (d'août 1940 à décembre
1941, départ pour l'URSS).
Landesschützen Bataillon 605
(II./Sicherungs Regiment 197).
Landesschützen Bataillon 628
(II./Sicherungs Regiment 192).
Landesschützen Bataillon 629
(III./Sicherungs Regiment 190).
Landesschützen Bataillon 630
(I./Sicherungs Regiment 192).
Landesschützen Bataillon 639 (à
partir d'octobre 1942 ; IV./Sicherungs Regiment 196).
Landesschützen
Bataillon 640 (III./Sicherungs Regiment 196).
Landesschützen
Bataillon 641 (I./Sicherungs Regiment 196).
Landesschützen
Bataillon 644 (d'octobre 1942 à février 1943,
dissolution).
Landesschützen Bataillon 654 (III./Sicherungs
Regiment 199).
Landesschützen Bataillon 656 (retraite
vraisemblablement en Allemagne fin 1944, puisqu'il y est actif en
1945).
Landesschützen Bataillon 658 (IV./Sicherungs Regiment
194).
Landesschützen Bataillon 678 (à partir d'août 1940, est
en Italie en 1945).
Landesschützen Bataillon 685 (d'octobre 1942
à octobre 1944, dissolution).
Landesschützen Bataillon 690
(d'août 1940 à décembre 1944, dissolution).
Landesschützen
Bataillon 703 (I./Sicherungs Regiment 66).
Landesschützen
Bataillon 722 (IV./Sicherungs Regiment 199).
Landesschützen
Bataillon 744 (à partir d'octobre 1942 ; III./Sicherungs Regiment
194).
Landesschützen Bataillon 745 (IV./Sicherungs Regiment
197).
Landesschützen Bataillon 751 (I./Sicherungs Regiment
95).
Landesschützen Bataillon 753 (III./Sicherungs Regiment
195).
Landesschützen Bataillon 756 (II./Sicherungs Regiment
66).
Landesschützen Bataillon 758 (III./Sicherungs
95).
Landesschützen Bataillon 760 (III./Wach Regiment
"Paris-Ost", ultérieurement III./Sicherungs Regiment
1).
Landesschützen Bataillon 761 (III./Sicherungs Regiment
66).
Landesschützen Bataillon 763 (II./Sicherungs Regiment
199).
Landesschützen Bataillon 764 (I./Sicherungs Regiment
198).
Landesschützen Bataillon 768 (III./Sicherungs Regiment
198).
Landesschützen Bataillon 769 (dissous vraisemblablement à
l'automne 1944).
Landesschützen Bataillon 817 (II./Sicherungs
Regiment 198).
Landesschützen Bataillon 845 (I./Sicherungs
Regiment 195).
Landesschützen Bataillon 848 (III./Sicherungs
Regiment 200).
Landesschützen Bataillon 849 (à partir d'octobre
1942 ; II./Sicherungs Regiment 195).
Landesschützen Bataillon 903
(I./Sicherungs Regiment 56).
Landesschützen Bataillon 904
(II./Sicherungs Regiment 56).
Landesschützen Bataillon 906
(I./Sicherungs Regiment 191).
Landesschützen Bataillon 907
(d'août 1940 à sa dissolution, sans doute à l'automne
1944).
Landesschützen Bataillon 919 (à partir d'octobre 1942 ;
I./Sicherungs Regiment 193).
Landesschützen Bataillon 951
(II./Sicherungs Regiment 193).
Landesschützen Bataillon 961
(IV./Sicherungs Regiment 200).
Landesschützen Bataillon 971
(IV./Sicherungs Regiment 195).
Soit 69 bataillons.
Il me
manque les trois bataillons qui ont servi à mettre sur pied le
Sicherungs Regiment 6, et je ne peux prétendre à être complètement
exhaustif. De plus, douze d'entre eux rejoignent la France après
1940 (la plupart étant créés en octobre 1942) et certains quittent
pour d'autres fronts. On peut toutefois estimer qu'il y a eu entre 60
et 75 bataillons en permanence en France entre juillet-août 1940 et
juin 1944, ce qui représente (en comptant 800 soldats par bataillon)
entre 48 000 et 60 000 hommes, ce qui rejoint parfaitement le chiffre
de Paxton (Sauf qu'il faudrait ajouter ici les membres des états-majors
d'occupation (Oberfeldkommandanturen, Feldkommandanturen, etc) et
surtout des Polizei Bataillone et autres Wach Bataillone, qui
accroissent d'autant ce chiffre...).
Ultérieurement, ces bataillons, autonomes ou
placés sous l'autorité temporaire des Feldkommandanturen ou de
Landesschützen Regimentsstäbe zbV, sont regroupés en "régiments
de sécurité" à compter janvier-février 1943 (à raison de
trois bataillons déjà existants et un bataillon de création
récente - octobre 1942 - par régiment) :
- 325. Sicherungs
Division, avec les Sicherungs Regimenter 1, 5, 6 (à trois
bataillons) et 190 (à quatre bataillons).
- Sicherungs Regiment
56 (à quatre bataillons).
- Sicherungs Regiment 66 (à quatre
bataillons).
- Sicherungs Regiment 95 (à quatre bataillons).
-
Sicherungs Regiment 100 (à deux bataillons ; devient Sicherungs
Regiment 1000 en février 1944).
- Sicherungs Regiment 191 (à
quatre bataillons).
- Sicherungs Regiment 192 (à quatre
bataillons).
- Sicherungs Regiment 193 (à quatre bataillons).
-
Sicherungs Regiment 194 (à quatre bataillons).
- Sicherungs
Regiment 195 (à quatre bataillons).
- Sicherungs Regiment 196 (à
quatre bataillons).
- Sicherungs Regiment 197 (à quatre
bataillons).
- Sicherungs Regiment 198 (à quatre bataillons).
-
Sicherungs Regiment 199 (à quatre bataillons).
- Sicherungs
Regiment 200 (à quatre bataillons).
- Sicherungs Regiment 1010 (à
deux bataillons ; à partir de juin 1944).
Soit 69 bataillons
en 19 régiments (55 000 hommes, auxquels doivent être ajoutés les
membres des états-majors régimentaires et ceux des compagnies
d'appui de ces régiments, ce qui porte le chiffre à plus de 60 000
à mon sens) , encore une fois sans que je puisse garantir que je
suis ici exhaustif.
Loïc Bonal
Ultérieurement, Loïc a rajouté
- l'Infanterie-Sicherungs
Bataillon 1, créé à l'hiver 1943-1944 sous le contrôle du
Militärbefehlshaber Belgien/Nordfrankreich, qui devient Sicherungs
Bataillon 449 en février 1944, soit un bataillon
supplémentaire dans le nord de la France (ou en Belgique...) à
compter de fin 1943.
- le Transport-Sicherungs Regiment
"Paris", qui comprend à un moment ou à un autre les
Transport-Sicherungs Bataillone 357, 365, 569, 687 et 754.
J'ai
bien fait, ajoute-t-il, de préciser que je n'étais pas exhaustif, même si c'est
ici uniquement à la marge (portant sur 5 000 hommes au plus)