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LA DIRECTION DU PCF DANS LA CLANDESTINITE (1941-44)

"Les Cyclistes du Hurepoix"

Auteur: Emmanuel de Chambost, dessins de Vanessa Pinheiro, préface de Jacques Girault

Editeur: L'Harmattan, 1997, collection "Mémoires du XXe siècle" ISBN 2-7384-5515-8

Extraits du livre

Illustrations

Résumé

Table des matières

 

Avertissement de l'auteur

Note critique de Marie-Claude Hughes

Bonus (Les nouveautés sur le sujet de 1997 à 2010)

 

A voir, aussi, les pages écrites après 1997

"La vie du Parti", Mai 41  

Autres textes postérieurs à 1997

La direction du PCF pendant la guerre

Histoires des communistes sous l'occupation

accueil du site EdC

 

Extraits du livre

L'histoire des cyclistes du Hurepoix en 11 illustrations

Biographies des principaux personnages 

Histoire du PCF (1921-1939)

Histoire du PCF (1939)

Histoire du PCF (1940)

Le Hurepoix

Repères Chronologiques

Bibliographie

Textes écrits après 1997

 

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Illustrations

Chaque illustration est accompagnée d'un texte parfois assez substantiel en rapport avec le sujet

Beaudreville: Victor et son cheval têtu dans la côte de Gometz (hiver 40-41)

Frachon à Forges (1): Benoît Frachon au bistrot de Forges les Bains

Frachon à Forges (2): La Villa "Les Roses" et la mère Pelletier

Tillon à Limours (2): Raph sort ses boîtes de Macaroni dans la maison de Tillon

Tillon à Limours (1): William Rocheteau et madame s'en vont en Tandem

Les Circuits de Communication du Parti en 1943

Une Réunion de secrétariat à Longjumeau, en 194

Duclos à Villebon (1) Duclos fait du sport à l'Oasis (Villebon/Yvette)

Duclos à Villebon (2)Duclos travaille à l'Oasis(Villebon/Yvette)

Les Réunions du CMN à Lozère (et Histoire du CMN)

St-Rémy les chevreuse: L'affiche d'Ouzoulias (Août 44)

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Autres textes postérieurs à 1997 relatifs à l'histoire du PCF

Le cas Jean Jérôme et la façon dont il fut traité dans l'histoire (98)

A propos du "Livre Noir du Communisme"

Des archives du Kommintern et de celles du Monde Diplomatique (98)

L'affaire du Trésor de Villebon/Yvette (fin 98)

Une archive passionnante: 

Le bulletin interne du Parti de Mai 41 a été numérisé et mis en ligne

Larges extraits de "La vie du Parti", Mai 41 (Janvier 2003)

 

Résumé du livre

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  En 1941, pour se mettre à l'abri des contôles de plus en plus menaçants de la police de Vichy et de la Gestapo, le secrétariat du PCF se retira dans le Hurepoix, au nord du département actuel de l'Essonne. Charles Tillon s'installa le premier à Palaiseau qu'il quitta au début de 1942 pour Limours. Benoît Frachon s'établi à Forges-les-Bains en septembre 1941, et Jacques Duclos à Villebon-sur-Yvette en décembre. Dans la même région, d'autres planques abritèrent Henry Raynaud, l'adjoint de Frachon et Georges Beyer, responsable des services de rendeignements des FTP.

    Le lecteur est introduit dans la vie quotidienne de Jacques Duclos, Benoît Frachon, Charles Tillon et de leurs agents de liaison en suivant ces "cyclistes du Hurepoix", on remonteles rouages qui permettent aux trois dirigeants de maintenir le contact avec l'ensemble de la Résistance communiste. Un système efficace, en dépit des moyens matériels rudimentaires, mais étanche vis-à-vis des appareils policiers. Les deux dispositifs clandestins, celui du Parti et celui des FTP, restèrent inviolés jusqu'à la Libération, mais pour certaines raisons expliquées dans le livre, ils restèrent longtemps dans l'ombre.

 

Avertissement de l'auteur

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Plus de 3 ans après avoir sorti La direction du PCF dans la clandestinité (1941-44), je me suis risqué à construire ce site en découpant et en bricolant le texte et les illustrations du bouquin. C'est amusant, mais qu'on ne s'y trompe pas: Seul le livre est historiquement correct: Toutes les sources auxquelles j'ai pu avoir accés y sont clairement identifiées, ce qui n'est pas le cas du site. J'engage donc celui ou celle qui s'intéresse vraiment au sujet à se procurer le bouquin. Les plus fortunés pourront se l'offrir en le commandant à n'importe quelle librairie, mais les bourses plus plates et les radins pourront également consulter l'ouvrage dans les bonnes bibliothèques, qu'elles soient régionales (Limours, les Ulis, par exemple), ou universitaires (une bonne quinzaine de bibliothèque universitaires françaises, identifiablesgrâce au SUDOC ou étrangères)

       En 2010, je me décide à faire une page Bonus pour donner faire état des dernières recherches faites par d'autres et qui touchent de près à mon sujet,.

 

Table des matières

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La Direction du PCF dans la Clandestinité (1941-44)

PREFACE

 

7

PROLOGUE: Palaiseau, Mai 41, Reconstitution

 

9

I  Une brève histoire de Jacques, Benoit, Charles, de leurs camarades et de leur parti avant 1939

 

13

1914-18, la Grande Guerre, 1919, la démobilisation - 1920, Le congrès de Tours, les débuts du parti communiste - 1928 Classe contre classe - 1932 Le début du règne de Thorez - 1936 Staline, Hitler et le front populaire - L'organisation du PCF dans les années 36-39 - 1936-39 la guerre d'Espagne

II  1939, le pacte, l'entrée en guerre et la dissolution du parti

29

De Munich à l'entrée en guerre en passant par le pacte - Le Parti reste fidèle... à l'URSS - Daladier dissout le Parti - Mobilisés, clandestins ou internés - La désertion de Thorez - Frachon reste en France - Tillon envoyé à Bordeaux - Le Parti va payer -

 

III  1940, l'invasion de la France, les hésitations du parti

37

Frachon et la survie clandestine du parti - Bruxelles, Moscou, Paris, Limoges: Les pérégrinations des dirigeants - Les débuts de l'occupation, Duclos et Tréand à Paris - Bordeaux: La ligne Tillon - Evasions et démobilisations: le retour des jeunes - Dallidet et la mise sur pied du dispositif clandestin - La direction du parti au début 41

 

IV Hurepoix, terre d'accueil pour le triangle

57

Beaudreville - La direction à la campagne - Palaiseau - Limours - Forges-les-Bains - Le hameau de Villiers à Villebon-sur-Yvette - Randonnée pédestre dans le Hurepoix

 

V Duclos, Frachon, Tillon, le triangle inattendu

71

L'absent - Duclos - Frachon - Tillon

 

VI  1942 Palaiseau Chevreuse, La création des FTP

85

Au commencement était l'OS - Le petit noiraud des bois de Chevreuse - Le retour du beau-frère Beyer - Barbarossa et l'entrée dans la lutte armée - Les "Bataillons de la jeunesse" - Le Comité Militaire National (CMN)

VII    La quiétude du Hurepoix menacée par les brigades spéciales

103

Les brigades spéciales - L'arrestation d'Arthur - Le centre à deux doigts de la chute - Raph retrouve Arthur à la Préfecture de Police - Nous retournerons à la fête de l'Huma

 

VIII La route de Londres passe par Gometz-la-Ville

115

Charles de Gaulle, un général - Tectonique des plaques - Coup de foudre entre Rémy et Joseph - Le pâtissier désigne un boulanger pour aller à Londres - Noël dans le Hurepoix, Epiphanie sur les flots.

 

IX Victor, ses liaisons, ses journées

127

Victor, un petit gars de Bretagne passé par l'Espagne - L'école du Métro - 1942-44, les années vélo - Lucie - Victor traqué à Sucy-en-Brie - Activités annexes du dimanche - Manolita

 

X 1943, les pistes cyclables de la communication

139

Auguste Lecoeur - Sécurité d'abord - Retour sur la tournée de Victor - Raph et le cercle central - Le secrétariat - La bretelle des FTP - La passerelle de la CGT - Incursion en zone Sud - Les discussions au sein du secrétariat

 

XI Forges-les-bains, un veuf inconsolable

159

La mère Pelletier - Quelques nouvelles du front syndical - Le bébé de Micheline - De la fécondité en milieu clandetin

 

XII Limours, William Rocheteau, Artiste peintre

173

Babie Jacques et son grand frère - Limours, un chef-lieu de canton sous l'occupation - La vie quotidienne de William Rocheteau - Raph, la sécurité et les macaronis - Du coté des Beyer - Annexe: délibération du conseil municipal

 

XIII Les FTP déménagent à Lozère

191

La maison des Bourdeleau - Hénaff "mis au vert" - Prenant et le manuel du légionnaire - Tillon et les boules de mercure - Une réunion ordinaire du CMN - Tiraillements entre Lecoeur et les FTP -Cécile Ouzoulias condamnée pour marché noir - La chute de Marcel Prenant - Casanova recyclé

 

XIV La vie de Jacques Duclos dans la communauté de l'Oasis

207

Les Voisenet, des militants ordinaires - L'architecte et le retour à la terre - L'épisode des gendarmes - Les planquettes dans la planque - Lieu de travail: premier étage -Mens sans in corpore sano - La vie de la communauté -

 

XV Quelques événements dans la vie du Parti Communiste

219

Trepper secouru par le Parti - La célébration de Valmy - La dissolution de l'Internationale - L'entrée des communistes au CNR -  - La MOI dans la bataille de Paris

 

XVI Débarquement et Libération

237

La colonie de Vacance à Denisy - Ouzoulias à Saint-Rémy pour soumettre son affiche - Le triangle a perdu un sommet - Scènes de la vie quotidienne à Chevreuse et Forges-les-Bains - retrouvailles au 44 - Charles ministre - Le retour de Mounette -

 

XVII Le dispositif clandestin en sommeil

255

Le dispositif reste clandestin - Limours sort de la clandestinité - La chocolatière de Trepper s'installe à Forges  - Une épave de galion à l'Oasis - Raph transfère son réseau à Lecoeur - Quand Thorez et Staline parlent du dispositif clandestin -

 

XVIII La suite de l'histoire

265

1952, Charles trahi par le beau-frère - 1954, l'exclusion de Lecoeur - 1969, Duclos fait un tabac aux présidentielles - Benoit Frachon, baron de la CGT - Et les autres ?

 

XIX L'histoire de l'Histoire

277

Le principe de falsification - Thorez premier résistant - Tillon, effacé de l'histoire - Black-out sur les planques du Hurepoix - Les mémoires à trou de Duclos - Frachon n'a pas de mémoires, mais de la fidélité - Tillon vide son sac - Raph et Gilberte contre-attaquent - Ce que Jacques croyait - En guise de conclusion -  

Annexe 1 Extraits de "La Vie du Parti", Mai 1941...........................

289

Annexe 2 Un poème de Lucie.........................................................

298

Repères chronologiques..................................................................

399

Remerciements................................................................................

309

Bibliographie..................................................................................

310

Index..............................................................................................

314

 

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Note critique de Marie-Claude HUGUES - MICHAUT

 fille de Victor MICHAUT et de Claudine CHOMAT, 

au sujet des passages du livre d’Emmanuel de Chambost

« La direction du PCF dans la clandestinité (1941- 1944) Edition L’Harmattan – Collection Mémoires du 20ème siècle - Préfacée par Jacques GIRAULT Professeur d’Histoire Contemporaine Université Paris XIII -

où sont citées leur intervention et également celle de Laurent CASANOVA le second époux de Claudine CHOMAT.


Trois critiques sont soulignées à leur propos :

- Des appréciations négatives, excessives et injustes exemple page 204 en insinuant par exemple que Laurent Casanova durant la résistance à partir de 42 a multiplié les faux bons et n’a presque rien fait dans la Résistance, c’est très loin de la vérité. De même page 275 l’impartialité disparaît à chaque fois qu’il est question des rapports difficiles entre Charles TILLON et Laurent CASANOVA. Il est trop évident qu’un point de vue très unilatéral en faveur de Charles TILLON mène l’auteur à des appréciations régulièrement injustes à l’égard de Laurent CASANOVA.

- Légèreté de ton déplacée qui fausse l’éclairage : page 204 à propos de Laurent CASANOVA et Claudine MICHAUT-CHOMAT vraiment très excessif et très léger.

- Des inexactitudes page 275 encore, l’exclusion de Laurent CASANOVA du bureau politique puis du Parti n’a pas été motivée par sa position à l’égard du rapport Kroutchev , elle a été liée à une divergence profonde de ligne sur la façon de mener la lutte pour la Paix en Algérie et d’abord au sein du Mouvement de la Paix. En se rappelant que Laurent CASANOVA fut avec Joliot CURIE , Pierre COT et d’autres l’un des fondateurs du Mouvement de la Paix. De même il est trop facile de dire que Laurent CASANOVA fut seulement un homme de Maurice THOREZ , s’il est un fait qu’il fut très proche, cela indique très clairement que son analyse politique est souvent elle-même très proche de celle de Maurice THOREZ. Il n’aurait jamais joué le rôle de premier plan qui fut le sien aussi bien dans l’animation du Conseil National des Écrivains qui supposait son aptitude à la rencontre avec les grands intellectuels, que dans celle du Mouvement de la Paix, s’il n’avait pas eu sa propre pensée.

Mais le livre d’Emmanuel de CHAMBOST a pour thème la direction du PCF dans la clandestinité 1941-44, alors je dis simplement que de Chambost fait intervenir les trois personnalités comme presque accessoirement pour les nécessités du scénario de son livre, elles méritaient d’autant moins d’être traitées avec légèreté d’un point de vue et sous un éclairage au total très partial et sans respect pour les personnes. Et Victor MICHAUT mon père ne méritait pas plus la plupart des appréciations superficielles et négatives dont il est l’objet dans ce livre.

Marie-Claude HUGUES (Mai 2003)


Mon site : http://perso.wanadoo.fr/hugues 

 

Remarque de l'auteur à propos de la critique de Marie-Claude Hugues

Les passages cités par Marie-Claude Hugues n'ont pas été reproduits sur ce site. On trouve par contre mention de Claudine Chomat et de Victor Michaut sur la page histoire du pcf (3)

Pour en savoir plus sur Victor Michaut voir

 http://bteysses.free.fr/bio_fr/Michaut_Victor_bio.html

 

Voir également les pages dédiées à Claudine Chomat et Laurent Casanova.

 

Voir aussi, pour les aspects plus familiaux, le site de Marie-Chaude Hugues http://perso.wanadoo.fr/hugues/famille.htm  

EdC, Mai 2003

 

 

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